Frédéric Lopez bouleversé par un Michaël Gregorio à la gorge nouée et incapable de parler dans “Un Dimanche à la campagne” : “J’ai perdu quelqu’un…”

Ce 5 mars 2023, l’émission de Frédéric Lopez sur France 2, “Un dimanche à la campagne”, invite à la confidence la chanteuse Juliette Armanet, la comédienne Clémentine Célarié et le chanteur imitateur Michaël Gregorio. Et ce dernier est revenu sur les attentats meurtriers du 13 novembre 2015 et son difficile retour au Bataclan où il a perdu une amie.

Michaël Gregorio est de retour ! Cette année, le célèbre chanteur imitateur aux mille et une cordes vocales reprend sa tournée en France entière avec son tout dernier spectacle L’Odyssée dela voix. Un show puissant où il passera des tonalités de velours du jazz aux notes de Death Metal en variant sur la pop, le rock et même la musique classique. Mais ce 5 mars 2023, devant les caméras de France 2, dans l’émission Un Dimanche à la campagne  présentée par Frédéric Lopez, le virtuose a surtout souhaité revenir sur ses souvenirs du Bataclan, une salle qu’il a longtemps occupée et où il a triomphé avec ses spectacles ConcertS. Un lieu mythique du 11e arrondissement parisien qui, on le sait, a été la cible d’un meurtrier attentat le 13 novembre 2015. Parmi les 130 personnes décédées, une très proche de l’artiste…

 

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“J’ai perdu quelqu’un le soir des attentats”

“Retourner rejouer au Bataclan, c’était important pour moi, je crois que j’ai joué plus de 110 fois là-bas.C’est ma maison. J’ai perdu quelqu’un le soir des attentats et donc, ça s’est fait en plusieurs fois l’envie de rejouer. La première fois, il y a un documentaire sur le Bataclan, sur la salle de spectacle. Il y a plein d’artistes qui sont interrogés sur leurs souvenirs au Bataclan  et j’arrive pour l’interview dans le bar à côté, le bar avec les petits tonneaux qui s’appelle “l’Apérock” et en fait là, je suis saisi et je n’arrive plus du tout à parler. Je me rends compte que la dernière fois que j’ai vu ma pote, c’était dans ce bar, donc j’ai la gorge nouée. J’ai vraiment du mal à faire l’interview, puis je rentre chez moi.”, confie-t-il tout d’abord. Puis Michaël Gregorio enchaîne : “Le temps passe et puis c’est vrai qu’avec l’équipe, on se dit que quand même, on n’aimerait pas laisser cette salle. On a envie de reprendre un peu possession des lieux, donc on en parle tous entre nous et là, je sais que j’y retourne. Je n’y retourne pas du tout le cœur léger, je me dis : “Oh là là, c’est un spectacle anniversaire, c’est une fête. Comment ça va être pris ?” Sauf qu’en fait j’arrive, je pousse la porte et je retrouve des techniciens du Bataclan, on se prend dans les bras. Il y a le gardien, il y a Manu, il y a tout le monde. Et je me dis :“Ah putain, c’est chez moi en fait !”. Et le spectacle commence avec une vidéo. Et là, j’entends le premier rire dans la salle, un rire qui est puissant, et d’entendre rire dans cette salle… Je ne savais pas qu’un rire pouvait être aussi bouleversant.” Un témoignage poignant teinté de cet esprit de résilience qui résonne comme un formidable élan de vie.

F.V.

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