François Mitterrand : ce subterfuge raté mis en place pour dissimuler son grand secret

Le 8 janvier 1996, François Mitterrand mourait des suites d’un cancer de la prostate. Une maladie qu’il a tout fait pour cacher lors de ses deux mandats présidentiels.

Il y a tout juste 26 ans, le 8 janvier 1996, François Mitterrand décédait après avoir lutté durant quinze ans contre un cancer de la prostate. Une maladie que celui qui aurait eu une aventure avec Dalida a découvert quelques semaines après son élection à la tête de l’État en 1981 et qu’il a décidé de cacher durant ses deux mandats. Claude Gubler, son ancien médecin, a révélé dans un livre intitulé Le Grand Secret, paru aux Éditions du Rocher en 2005, comment le président de la République de l’époque avait tenté de dissimuler son hospitalisation au Val-de-Grâce pour passer des examens.

C’est juste avant de partir pour son premier grand voyage à l’étranger, en octobre 1981, que François Mitterrand commence à se sentir mal. Le père de Mazarine Pingeot “se plaint d’avoir mal au dos et à la jambe. Il boite, ne se sent pas en forme et souffre, indique Claude Gubler dans son ouvrage. Avec les médecins du Val-de-Grâce, ils décident d’examiner le président à l’Élysée. “Pour la première fois, est avancée l’hypothèse d’une affection de la prostate, explique-t-il. Des examens plus poussés vont être alors faits à l’hôpital, “dans le plus grand secret” le samedi 7 novembre 1981.

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Pour éviter les indiscrétions, François Mitterrand est admis sous un autre nom à l’hôpital

François Mitterrand se rend à l’hôpital dans « une voiture sans escorte », la vieille DS du médecin, où il est admis dans la plus grande discrétion, « sans respect des procédures habituelles », précise le médecin. « Pour éviter les indiscrétions, il sera inscrit sous le nom d’Albert Blot, qui est celui du beau-frère du général Thomas, directeur du Val », indique Claude Gubler. Mais le subterfuge n’a pas suffi et l’information va fuiter auprès de journalistes de Paris Match. La semaine suivante, l’hebdomadaire a révélé, photo à l’appui, l’admission de François Mitterrand au Val-de-Grâce. C’était le « coup de tonnerre dans le Landerneau politique !”, lâche Claude Gubler.

Article écrit en collaboration avec 6Medias.

Crédits photos : AGENCE / BESTIMAGE

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