Dans l’édition du jeudi 25 août de Paris Match, Fleur Pellerin revient sur la fin de sa carrière en politique après avoir soutenu François Hollande et intégrer plusieurs ministères.
Il y a six ans, Fleur Pellerin quittait la politique. Nommée ministre déléguée chargée des PME en 2012, puis secrétaire d’État chargée du Commerce extérieur en 2014, et ministre de la Culture et de la Communication la même année, elle laissait derrière elle ses fonctions ministérielles. Et ce, sans trop en avoir le choix. « J’ai été débarquée du gouvernement ! Mais je savais que c’était un contrat précaire« , explique la femme d’affaires à Paris Match, ce jeudi 25 août. Après avoir fait « toute [sa] carrière » dans le service public, elle se lance dans la création de l’entreprise Korelya Capital.
Lancer son fonds d’investissement consacré aux start-up technologiques et européennes, un choix qu’elle ne regrette pas. Même si au début, elle explique avoir « eu peur que [son] métier manque de sens » et de ne plus être « au service de l’intérêt général ». Mais très vite, elle comprend que « c’est faux » et se sent « très utile » là où elle est. Quant à ses anciennes fonctions, elle ne regrette pas « l’exposition médiatique » : « Personne n’est préparé à cette violence ». « Tout le temps scrutée » quand elle était ministre, elle se dit heureuse d’avoir pu retrouver « deux choses précieuses » : « Plus de vie privée » et « la maîtrise de [son] temps ».
Fleur Pellerin fière de sa carrière en politique ?
Malgré les « coups tordus » et « les querelles de territoires » avec les membres de son clan, Fleur Pellerin est « fière » d’avoir servi la France. « Je suis frère quand les gens m’arrêtent aujourd’hui encore, pour me remercier de ce que j’ai fait », confie à nos confrères « la seule non-élue du premier gouvernement Ayrault« . De son passage en politique, elle a appris à « gérer la pression », « prendre des décisions rapidement, sous contraintes, avec un ensemble de paramètres complexes ».
Des atouts dans sa carrière, qu’elle ne compte pas délaisser pour retourner en politique. Engagée dans son choix de monter son entreprise, elle préfère soutenir « une personne qui peut fournir un leadership avec une vision », plutôt que de retourner dans un milieu « devenu très violent » où « certains n’inspirent pas le respect » en souhaitant « des postes et des attributs du pouvoir sans essayer d’œuvrer à un monde meilleur ».
Crédits photos : Bruno Bebert / Bestimage
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