Alors que le César de la Meilleure réalisation remis à Roman Polanski pour J’accuse a fait scandale lors de la cérémonie, vendredi 28 février 2020, Fanny Ardant a tenu un tout autre discours.
Les polémiques autour de Roman Polanski étaient dans toutes les pensées, vendredi 28 février 2020, lors de la 45e cérémonie des César. Même si le réalisateur a été récompensé à trois reprises, le César de la Meilleure réalisation est très mal placée. Entre Adèle Haenel qui quitte la salle en criant "La honte" et la maîtresse de cérémonie, Florence Foresti, qui n’est pas revenue sur scène pour clôturer la soirée, les controverses étaient nombreuses. Seulement, Roman Polanski peut compter sur un soutien, celui de Fanny Ardant qui a d’ailleurs obtenu le César de la meilleure actrice dans un second rôle pour sa performance dans La belle époque.
A l’issue de la cérémonie, elle a pris la défense du réalisateur de 86 ans. "Quand j’aime quelqu’un, je l’aime passionnément. Et j’aime beaucoup Roman Polanski, donc je suis très heureuse pour lui", a notamment déclaré l’actrice de 70 ans. "Après, il faut comprendre que tout le monde n’est pas d’accord mais vive la liberté. Je suivrais quelqu’un jusqu’à la guillotine, je n’aime pas la condamnation", a-t-elle encore lancé, comme le rapportent nos confrères de Télé-Loisirs.
Fanny Ardant ne veut pas porter de jugement sur Roman Polanski
Il semblerait qu’elle se soit donnée une mission, celle de défendre le réalisateur qui est accusé de viols par plusieurs femmes. "Dès que j’aime quelqu’un, je ne peux pas porter de jugement. Quand on est seul contre tous, je suis toujours pour celui qui est tout seul. J’ai envie de le défendre, j’ai envie de lui donner une chaleur. Vous savez, les gens qu’on aime, c’est comme les gens de votre famille. Même contre la police vous les défendriez", a-t-elle conclut. Nul doute que sa déclaration ne soit pas soutenue par Adèle Haenel ou les nombreuses féministes qui étaient présentes devant la salle Pleyel pour manifester leur colère. Elles ne comprennent pas que l’on puisse honorer un homme comme Roman Polanski.
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