Dans un long article, le magazine Point de Vue revient sur les secrets qui entourent la fortune et les testaments des membres de la couronne britannique. Des secrets bien gardés, mais pourtant décriés.
Il y a quelques mois, le prince Andrew prenait tout le monde de court en annonçant qu’il renonçait à ses engagements publics. Mêlé à l’affaire Jeffrey Epstein, et accusé d’agression sexuelle par l’une des plaignantes du milliardaire décédé, le fils de la reine Elisabeth II a sérieusement entaché l’image de la couronne britannique. Mais comment le prince Andrew peut-il désormais subvenir à ses besoins ? C’est la question que tout le monde se pose. Dans un long article consacré aux mystères financiers autour de la famille royale britannique, le magazine Point de Vue a ainsi enquêté, reprenant les déclarations de David McClure. L’auteur du livre Royal Legacy a donné quelques pistes à ce sujet dans la presse britannique : « Nous savons qu’il reçoit de l’argent provenant des revenus du duché de Lancastre qui sont attribués à la reine mais les détails de toutes ces opérations sont englués dans un brouillard qui ressemble à une soupe de pois. Il y a aussi beaucoup de trusts dans l’entourage de la famille royale. La reine mère en a laissé. Tout comme le roi George VI, sans doute pour ses petits-enfants. »
Fortunes, testaments et mystères
Outre-Manche, si de nombreuses rumeurs sont régulièrement mises en avant dans la presse,le détail de la fortune d’Elizabeth II et des siens reste un mystère. Une situation qui en agace plus d’un mais qui s’inscrit dans une tradition vieille de plusieurs années. Il en va de même pour les testaments des membres de la famille royale : impossible d’y avoir accès ! Les dernières volontés de chaque tête couronnée sont systématiquement placées sous scellés. Là encore, il s’agit d’une vieille tradition instaurée par la reine Mary en 1911. Embarrassée par les dernières volontés de son frère, le prince Francis de Teck, qui avait légué une partie des bijoux de famille à sa maîtresse, la mère d’Elizabeth II avait exigé que tout cela reste secret. « Depuis, nul n’a jamais pu lire un testament de la famille royale. Ils sont conservés dans le plus grand secret au mépris de la législation britannique », écrivent ainsi les journalistes de Point de Vue.Même Tony Blair a catégoriquement refusé l’ouverture des testaments de la reine mère et de la princesse Margaret, après la demande de Norman Baker, ex-député de laChambre des communes.
Une vieille tradition qui arrange bien les affaires de la couronne. Exonéré de droits de succession, le monarque régnant peut donc également jouir d’une totale opacité autour de la transmission des fortunes privées des Windsor…
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