EXCLU – Nicolas Dupont-Aignan : comment sa mère s’est opposée à sa carrière politique

Il entame son sixième mandat de député. Siéger à l’Assemblée nationale, Nicolas Dupont-Aignan en rêvait depuis petit. Une carrière que sa mère aurait préféré qu’il délaisse, a-t-il confié à Gala.fr ce jeudi 11 août.

Depuis vingt-cinq ans déjà, Nicolas Dupont-Aignan vit son rêve : siéger à l’Assemblée nationale. « À onze ans, douze ans, treize ans, je passais devant l’Assemblée nationale et je disais à mes parents : « Un jour, j’aimerais être là » », a confié le député de l’Essonne à Gala.fr ce jeudi 11 août. Une carrière politique que la mère de l’ancien édile de Yerres (Essonne) aurait préféré épargner à son fils. Chez les Dupont-Aignan, la politique était « bannie ». À soixante-quatre ans, après trois candidatures à la présidentielle, celui qui siège seul dans un hémicycle divisé l’avoue.

« Ma mère n’a jamais accepté que j’entre en politique. Quand j’ai eu l’ENA, elle était fière comme Artaban ; mais quand j’ai dit : « J’aime le métier d’élu… » Ça lui a fait peur », se remémore Nicolas Dupont-Aignan sans animosité. À l’époque, elle s’oppose avec force à ses projets. Tous les moyens semblent alors bons pour faire entendre raison à son fils. « Elle appelait ma femme, qui n’en pouvait plus, pour lui dire : « Il ne faut pas qu’il fasse ça. Il va être malheureux. »« , dévoile son fils. Désormais, il comprend son inquiétude. « Mes parents étaient de la petite bourgeoisie, des gens simples. Pour elle, c’était un monde trop haut, trop différent », justifie celui qui n’est pas encore grand-père.

« J’aurais pu chasser davantage en meute »

Il ne considère pas qu’il s’est « sali » en politique comme le craignait sa mère. Au contraire, Nicolas Dupont-Aignan estime avoir « toujours mis en accord ses valeurs profondes et ses choix politiques ». Une ligne de conduite, qui le pousse à refuser d’intégrer un clan. « Je l’ai payé cher dans la mesure où je suis un peu isolé pour être honnête. J’aurais pu chasser davantage en meute. J’aurais sûrement eu des postes ministériels et moins d’attaques », souligne celui qui s’était rapproché de Marine Le Pen en 2017 en espérant de devenir son Premier ministre. Une histoire ancienne. Le président de Debout la France n’a pas rejoint le groupe parlementaire de l’élue Rassemblement national (RN). Il chérit son indépendance. « Si un jour j’estime qu’on ne peut pas la soutenir, je ne la soutiendrai pas. Elle le sait et c’est sain. Cette relation (entre politiques, NDLR.) est très rare », assume Nicolas Dupont-Aignan.

Crédits photos : Bruno Bebert / Bestimage

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  1. Nicolas Dupont Aignan


  2. Valérie Vecchierini

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