EXCLU – Michel Serrault, sa petite-fille Gwendoline a souffert d’être “différente” : touchantes confidences

Quinze après la mort de son grand-père Michel Serrault, sa petite fille, Gwendoline Courrèges, accorde une interview exclusive au magazine Gala. Dans le nouveau numéro en kiosque ce jeudi 21 juillet, elle revient notamment sur la difficulté de se sentir différente.

Le 29 juillet prochain, cela fera quinze ans que Michel Serrault s’est éteint. L’acteur qui excellait dans tous les registres avait 79 ans. Sa petite fille, Gwendoline, en avait 20. C’était son « premier deuil ». Elle vivait déjà aux États-Unis, mais avait pu revenir en France pour les derniers jours de son grand-père. « Je n’avais pas de référence et ce moment était très intense, très surprenant », se souvient-elle dans une interview à retrouver dans le nouveau numéro de Gala en kiosque ce jeudi 21 juillet. Elle s’y souvient comme si c’était hier des obsèques du comédien auxquelles elle a assisté, à Honfleur, le 2 août 2007. « Le village entier s’est déplacé à l’église, j’avais l’impression d’assister à quelque chose de démesuré, à la mort d’un saint« , raconte-t-elle avec quinze années de recul. Même si elle était très complice avec Michel Serrault, sa notoriété n’a pas toujours été facile à porter. Rapidement, Gwendoline Courrèges a senti qu’elle n’était pas dans une famille comme les autres.

« Je m’en suis rendu compte à travers le regard des autres. Je me sentais comme pointée du doigt : ‘C’est la petite-fille de Michel Serrault !’ Ce n’était pas toujours très agréable », se rappelle-t-elle encore. Autre particularité, elle était parfois à l’étranger, son père ayant épousé, après sa naissance, une autre femme que sa mère, une Américaine. « De plus, je parlais anglais, j’allais souvent aux Etats-Unis voir mon père, je partais en vacances avant les autres, et je reprenais l’école en retard. Ainsi, je me suis très vite sentie à part, différente« , raconte Gwendoline Courrèges. Il n’y a pas que les autres élèves qui lui faisaient des remarques. Certains professeurs ne se seraient pas gênés. « Je me souviens encore d’un prof qui m’a dit un jour : ‘Pour qui vous prenez-vous ?’ Je n’avais que neuf ans », confie la petite fille de Michel Serrault.

Le « grand-père idéal »

Ces quelques inconvénients n’effaceront jamais les merveilleux moments que Gwendoline a passés avec son « grand-père idéal », « toujours intéressé » par ce qu’elle faisait. « Il prenait sa trompette et nous jouions de la musique, nous passions beaucoup de temps ensemble », se souvient dans Gala celle qui vivait chez sa mère à Neuilly-sur-Seine, juste à côté de ses grands-parents. « J’allais tous les jours déjeuner chez eux. Et j’y retournais encore à la fin de la journée, après l’école. J’avais le droit de tout faire, même de dessiner sur les murs !« , explique-t-elle, gardant en mémoire une confiance totale. « Personne n’a jamais surveillé mes devoirs et ça n’empêchait pas d’avoir de bonnes notes », conclut-elle avec malice. Habitant à Austin depuis une dizaine d’années, la petite fille de Michel Serrault multiplie les activités. Quand elle ne donne pas des cours particuliers de français ou n’est pas en train de suivre elle-même des cours de psychologie elle publie des romans courts ou des nouvelles dans la presse. Un talent d’écriture qui rendrait sans doute très fier son grand-père.

Notre interview de Gwendoline Courrèges est à lire en intégralité dans le nouveau numéro de GALA, en kiosque ce jeudi 21 juillet ou disponible en cliquant ici. Vous pouvez aussi recevoir GALA chez vous chaque jeudi en profitant d’une offre d’abonnement Sans Engagement !

Article écrit en collaboration avec 6Medias

Crédits photos : BERTRAND RINDOFF PETROFF / BESTIMAGE

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