EXCLU – Cindy Bruna raconte son enfance auprès d’un beau-père violent : “Il m’arrive encore d’en faire des cauchemars”

À l’occasion de sa montée des marches lors du 75e Festival de Cannes, Cindy Bruna s’est confiée sur son passé. Dans les colonnes de Gala, en kiosque ce jeudi 26 mai, le mannequin est revenu sur les violences conjugales que subissait sa mère et qui continuent de la hanter.

Avec son autobiographie Le jour où j’ai arrêté d’avoir peur (aux éditions HarperCollins), le top modèle Cindy Bruna brise le tabou des violences conjugales qu’a vécues sa mère. De ses 4 à 15 ans, le mannequin de 27 ans est témoin des coups qu’elle reçoit de la part de son compagnon. Un récit qu’elle a eu envie d’écrire après être devenue marraine de Solidarité Femme « qui gère le numéro d’appel ouvert aux femmes victimes de violences, le 3919 ». Alors qu’elle s’apprête à monter les marches du Festival Cannes dans une sublime robe rose, elle s’est confiée à Gala, en kiosque ce jeudi 26 mai, sur ce vécu bien loin des strass et des paillettes. Une enfance noyée dans le silence et la honte dont elle veut se sortir pour aider les autres victimes.

« Chez moi, personne on parlait plus de cet homme violent et alcoolique qui a accompagné ma mère Éléonore », se souvient le mannequin qui raconte « une version de l’histoire du côté de l’enfant d’une maman victime ». Si elle a réussi à coucher sur papier son vécu, il continue de la hanter. « Aujourd’hui encore, il m’arrive d’en faire des cauchemars… On ne se débarrasse pas si facilement de ce genre de vécu ». « Je me suis dit que je ne pouvais pas demander aux victimes de sortir de la honte si je ne le faisais pas moi-même », assure celle qui a fait une apparition dans Valérian et la cité des mille planètes.

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Cindy Bruna ne veut pas présenter sa mère comme une femme battue

Si elle lève le voile sur ce passé, Cindy Bruna ne présente pas sa mère en femme battue. « C’est intentionnel (…). D’abord, parce que je n’ai pas été le témoin direct des coups portés. Ensuite, parce que la violence n’est pas que physique. C’est aussi pour l’entourage proche, un climat de peur, des agressions verbales. Je suis une victime collatérale« , ajoute la jeune femme qui ne veut pas « créer de hiérarchie chez les victimes ». « Elles doivent toutes être entendues et pouvoir s’exprimer », rappelle la belle brune.

Notre interview de Cindy Bruna est à lire en intégralité dans le nouveau numéro de GALA, en kiosque ce jeudi 19 mai ou disponible en cliquant ici. Vous pouvez aussi recevoir GALA chez vous chaque jeudi en profitant d’une offre d’abonnement SANS ENGAGEMENT !

Crédits photos : CYRIL MOREAU / BESTIMAGE

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