Eugenie et Beatrice, les filles du prince Andrew, seront-elles emportées dans la disgrâce de leur père ?

Elles n’avaient déjà pas les faveurs de la reine. Mais à l’heure où leur père vient d’être débarqué de Buckingham Palace, Beatrice et Eugenie d’York peuvent-elle résister seules à la pression de la Couronne ?

Mauvais karma pour les York. Mis en cause dans l’affaire Epstein, accusé par une femme d’agression sexuelle dans les années 2000 (alors qu’elle était mineure), le prince Andrew a été contraint jeudi de se retirer de la vie publique, pour préserver la famille royale d’un scandale largement relayé dans la presse mondiale. Si son ex-femme Sarah Ferguson est arrivée jeudi en grande pompe à Buckingham, afin de prouver son soutien sans faille, leurs deux filles Beatrice et Eugenie font mine de continuer à mener une vie «normale» depuis les débuts de l’affaire. Cette semaine encore, Beatrice a été aperçue dans un club privé de Londres, et Eugenie s’est rendue à un gala de charité, rapporte le Daily Mail. Pourtant, les questions fusent déjà dans les tabloïds. Vont-elles réussir à rebondir après les écarts de «daddy» ? Et bien sûr, avaient-elles vraiment besoin de ça, au moment où elles commençaient tout juste à se faire une place chez les Windsor ?

Elles reviennent de loin

Les princesses Eugenie et Beatrice et leurs chapeaux remarqués lors du mariage de Kate et Willliam, le 29 avril 2011 à Londres.

C’est vrai, après des années dans l’ombre de leurs cousins William et Harry, puis des compagnes de ceux-ci, Kate Middleton et Meghan Markle, celles que l’on a surnommées les «mal-aimées» de l’Angleterre – et dont Karl Lagerfeld avait qualifié les tenues de «pas top» au mariage des Cambridge – avaient réussi malgré tout à se refaire une santé. En octobre 2018, Eugenie d’York a épousé l’entrepreneur Jack Brooksbank à la chapelle Saint-George du château de Windsor, en présence de la reine d’Angleterre et de personnalités aussi célèbres que Kate Moss, Liv Tyler, Naomi Campbell et Demi Moore (et Ricky Martin). Un mois plus tard, c’est la princesse Beatrice qui annonçait ses fiançailles avec l’homme d’affaires italien Edoardo Mapelli Mozzi. Au vu de la médiatisation positive de ces événements, et du comportement irréprochable des deux jeunes femmes, les York attendaient peut-être une ou deux révisions de la reine en leurs faveurs.

En vidéo, revivez le mariage de la princesse Eugenie et Jack Brooksbank

Elles repartent de zéro

En effet, en 2016, Elizabeth II s’était délestée de 25 patronages d’associations qu’elle avait redistribués entre ses héritiers. Malgré l’intervention du prince Andrew à l’époque, Eugenie et Beatrice étaient reparties bredouilles de la loterie des charges royales. Peut-être espéraient-ils alors un rétropédalage de la part de la souveraine. Rétropédalage qui semble aujourd’hui impossible, au vu de la descente aux enfers d’Andrew, incapable désormais d’exercer un quelconque lobbying.

«Les princesses vont continuer à assurer un petit nombre d’engagements royaux chaque année», a néanmoins rassuré un porte-parole de Buckingham. Nous continuerons donc à croiser les chapeaux XXL de Beatrice à la cérémonie du Trooping The Colour et dans quelques garden parties. Et une source royale de confier au Daily Mail : «La promotion qu’espérait Andrew pour ses filles n’aura jamais lieu ; elles devront continuer à travailler comme tout le monde». Et garder, encore un peu, leurs vilaines étiquettes de Javotte et Anastasie.

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