Emmanuel Macron « résolu » à évincer Edouard Philippe : ce surprenant coup de fil à Nicolas Sarkozy

Malgré un démenti au sujet des tensions entre Emmanuel Macron et Edouard Philippe, Le Point révèle que le chef de l’État a passé un coup de téléphone à son prédécesseur Nicolas Sarkozy. Un appel qui placerait le Premier ministre sur la sellette.

La rumeur est tenace. Alors que le gouvernement a maille à repartir avec la crise sanitaire qui a passé le seuil des 300 000 morts dans le monde ce vendredi 15 mai, les médias se sont fait le relais de tensions entre Emmanuel Macron et Edouard Philippe. L’un et l’autre ont voulu balayer les spéculations sur l’avenir du Premier ministre, mais Le Point a remis une pièce dans la machine en révélant l’existence d’un appel téléphonique éloquent entre le chef d’État et son prédécesseur Nicolas Sarkozy.

« Il a testé des noms auprès de Nicolas, confie un sarkozyste. Celui de Bruno Le Maire, comme il l’avait fait pour Jean-Michel Blanquer il y a deux ans. » Nos confrères indiquent que l’ancien président de la République ne porte pas l’actuel ministre de l’Économie dans son cœur, pas plus que l’actuel Premier ministre. Jamais avare de conseils, Nicolas Sarkozy a ajouté une opinion qui sent le vécu : « Quand tu nommes ton Premier ministre, il te déteste au bout de six mois. Si tu le vires, il te déteste encore plus. Et le nouveau te déteste au bout de six mois aussi !« 

Alors que les ragots envahissaient l’espace public, un journaliste a interrogé Edouard Philippe sur l’état de ses relations avec Emmanuel Macron. Après avoir réaffirmé la confiance présidentielle à son égard, le Premier ministre a conclu son allocution du 7 mai par une pique contre ceux qui se passionnent pour leurs affaires : « Permettez-moi de vous dire, que dans les moments que nous vivons, en plein dans une crise sanitaire d’une ampleur considérable, alors que des Françaises et des Français font un travail incroyable pour sauver leurs concitoyens, passer plus de deux secondes à écrire, à parler, à s’interroger sur ce genre de sujets, me laisse très très circonspect. Et je pense que nos concitoyens s’en contrefichent dans des proportions qu’à mon avis les journalistes politiques ne mesurent pas. » Malgré ces balayages en règle, les rumeurs persistent.

Crédits photos : Bestimage

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