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Alors que de nombreuses rumeurs annoncent la démission d’Emmanuel Macron pour provoquer sa réélection précipitée, l’entourage du président de la République dément cette hypothèse « farfelue ».
Emmanuel Macron- Édouard Philippe
Entre les nombreux mouvements de grève dues à la réformes des retraites, les Gilets Jaunes et la crise sanitaire du coronavirus… le mandant d’Emmanuel Macron n’aura pas été de repos. Alors que le président actuel a encore deux (longues) années devant lui à l’Élysée, nombreuses sont les rumeurs a annoncer un remaniement ministériel pour la mi-juillet 2020. Le premier à quitter le gouvernement serait le Premier ministre, Edouard Philippe. D’autres vont même jusqu’à affirmer que le chef de l’État serait prêt à quitter ses fonctions… pour provoquer sa réélection.
Face à ce dernier scénario, le Palais a mis les choses au clair. « Nous démentons cette information. Le président de la République n’a jamais évoqué sa démission », a indiqué la présidence à l’AFP, rapportent Le Parisien et le Huffington Post, le jeudi 11 juin 2020. Au Figaro, l’entourage d’Emmanuel Macron a déclaré : “Par principe, nous n’écartons aucune hypothèse”, avant de préciser : “L’hypothèse de la démission n’a jamais été à l’ordre du jour ni même évoquée dans une réunion à l’Élysée”.
“Je suis sûr de gagner car il n’y a personne en face”
Selon un article du Figaro, paru quelques jours plus tôt, l’ancien Premier ministre aurait annoncé sa démission en vue d’une réélection précipitée « lors d’une réunion du premier cercle des donateurs de 2017 à Londres ». “Il a clairement montré qu’il était prêt, selon son expression favorite, à ‘prendre son risque’ » dans “les semaines ou les mois à venir », peut-on lire. Selon les participants cités par nos confrères, il aurait même lancé : “Je suis sûr de gagner car il n’y a personne en face”.
Dimanche 14 juin 2020, Emmanuel Macron prendra la parole à 20 heures pour faire “un retour sur la gestion de la crise et les mesures prises, comme la bataille pour l’emploi, le plan d’aide par filières ou encore la mobilisation franco-allemande pour une stratégie européenne”, a annoncé l’Élysée à l’AFP. Ses prochaines interventions sont prévues pour le dimanche 28 juin, et avant le 14 juillet.
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