Emmanuel Macron giflé : son agresseur « rempli de dégoût »

En début d’après-midi, ce jeudi 10 juin, s’est ouvert le procès de Damien T, l’auteur présumé de la gifle assénée à Emmanuel Macron lors de son déplacement dans la Drôme, il y a deux jours. À la barre, l’agresseur a expliqué son geste.

Une scène qui a fait couler beaucoup d’encre, et ce n’est pas fini. Alors qu’Emmanuel Macron est en déplacement à Tain-l’Hermitage (Drôme) ce 8 juin, il est victime d’une agression. Deux jours après cette séquence qui en a fait réagir plus d’un et rigoler d’autre, l’auteur présumé de la gifle infligé au président de la République a expliqué son geste à la barre lors de son passage en comparution immédiate ce jeudi 10 juin.

D’après BFMTV, Damien T. n’a pas « contesté son geste » et a également indiqué vouloir « être jugé immédiatement » en refusant un possible renvoi de l’audience. L’homme de 28 ans a expliqué avoir d’abord « envisagé de lancer un oeuf ou une tarte à la crème » sur Emmanuel Macron. Mais il a préféré le gifler après avoir été « rempli de dégoût » lorsqu’il a vu le président s’approcher de la foule, et donc de lui. Pour Damien T., il est évident que « Macron représente très bien la déchéance de notre pays. » Questionné sur son agressivité, l’homme a concédé que « l’acte est regrettable, mais je n’ai aucunement envisagé de le commettre. »

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Emmanuel Macron giflé : un geste surprenant

Loïc Dauriac, un ami de l’auteur présumé des faits, s’est confié à RMC à propos de cette agression. Il s’est dit étonné par ce comportement violent : « C’est une personne qui est normalement adorable, sans problèmes (…) Pour moi, il n’était pas capable de faire ça« , a-t-il déclaré. Selon lui, son ami n’a pas prémédité son geste : « Quand on est arrivé là-bas, c’était dans l’optique de discuter avec M.Macron, parce que c’est vrai que quand on entend M.Macron dire qu’on a pas de culture et que nous, on se tue à essayer de faire vivre la culture dans notre ville, ça nous fait mal. » Il s’agit simplement d’un « coup de sang », avant de conclure par la phrase : « y a beaucoup de Français à sa place qui auraient voulu faire pareil. » La version des faits est similaire entre les deux hommes : la gifle n’était pas préméditée et la « colère » a pris le dessus.

Crédits photos : Blondet Eliot/ABACA

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