Emmanuel Macron “furibard” contre Sandrine Rousseau : cette attaque qu’il ne digère pas

La marche contre la vie chère et l’inaction, ce dimanche 16 octobre, en a fait réagir plus d’un. Le président de la République en premier. Ce mercredi 19 octobre, Le Canard Enchaîné révèle la réaction d’Emmanuel Macron après une déclaration culottée de Sandrine Rousseau cet après-midi-là.

“Je rassure Emmanuel Macron : à la fin de la marche du 16 octobre, il aura toujours la tête sur les épaules.” Si Sandrine Rousseau l’a dit sur le ton de l’humour lors de la marche contre la vie chère et l’inaction organisée par la gauche à Paris ce dimanche, cette phrase, lourde d’histoire, a choqué la majorité et son chef. Ce mercredi 19 octobre, Le Canard Enchaîné affirme que cette réflexion de l’élue écologiste a rendu “furibard” le président. “Déclarer un truc pareil deux ans après la mort de Samuel Paty ! C’est insupportable. Il faut siffler la fin de la récré”, a déploré un membre de la garde rapprochée d’Emmanuel Macron à l’hebdomadaire.

Si Sandrine Rousseau s’est permis cette comparaison, c’est notamment parce que le 6 octobre dernier, Jean-Luc Mélenchon avait déjà parlé de la marche en faisant référence à la révolution de 1789. “Le 5 et le 6 octobre 1789 les femmes marchent sur Versailles contre la vie chère. Elles ramènent le roi, la reine et le dauphin de force à Paris sous contrôle populaire. Faites mieux le 16 octobre”, avait-il écrit sur Twitter. Résultat : en opposition à la politique du gouvernement, la gauche a pacifiquement fait front commun, dimanche 16 octobre. Et si Gabriel Attal avait soutenu, quelques jours plus tôt, que les manifestations “ne remplissaient pas les frigos”, une partie des Français s’était tout de même déplacée.

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« Je rassure Emmanuel Macron, ce soir, comme les mois prochains, il aura toujours la tête sur les épaules» répond Sandrine Rousseau à une question @LCI @TF1Info #toutestpol sur le tweet de Mélenchon.

Rendez-vous demain,11h,sur #la26 pour notre reportage dans la #MAnif16octobre pic.twitter.com/bthCgjlbWF

Le 5 et le 6 octobre 1789 les femmes marchent sur Versailles contre la vie chère. Elles ramènent le roi la reine et le dauphin de force à Paris sous contrôle populaire. Faites mieux le 16 octobre.

Une marche contre la vie chère aux accents révolutionnaires

Au cœur de cette marche, six revendications : la retraite à 60 ans, l’augmentation des salaires, une allocation autonomie de 1 100 euros pour les jeunes, un blocage des prix, la taxation des superprofits et une bifurcation écologique. Des idées partagées par tous les camps de la Nupes. Proposée dès juillet, cette journée de manifestation était au départ loin de susciter l’enthousiasme, en raison de l’absence des grands syndicats. Mais la crise des carburants et l’inflation couplées à la menace brandie par la majorité d’utiliser l’article 49.3 de la Constitution pour faire voter le budget annuel de l’État ont indéniablement boosté cette marche.

En tête du cortège, estimé à 140 000 personnes par les organisateurs et 30 000 par les autorités, se trouvait Jean-Luc Mélenchon. Avec à son bras Annie Ernaux, Prix Nobel de Littérature 2022, l’Insoumis en chef s’est réjoui de la mobilisation générale. “Pas de chance pour eux [le gouvernement, ndlr.] : au lieu de pourrir, le mouvement s’est étendu. Il va couvrir des sujets de plus en plus amples”, a même prévenu l’ex-élu, en dénonçant par la même occasion les “fortunes colossales accumulées à un pôle de la société en faisant les poches de tous les autres”.

Crédits photos : Romain Gaillard / Pool/ Bestimage

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