La mythique salle de La Défense Arena accueille ce samedi 2 avril le premier grand meeting de la campagne du candidat Emmanuel Macron. Pour l’occasion, un proche de celui-ci a confié au “Parisien” les trucs et astuces du chef de l’État avant de monter sur scène.
S’il a refusé de monter sur “le ring” pour débattre avec ses adversaires avant le premier tour de la présidentielle, Emmanuel Macron livre ce samedi 2 avril son premier et unique meeting. Un exercice très attendu au vu d’une certaine absence du candidat à sa réélection depuis le début de sa campagne quelque peu submergée par l’actualité chargée. C’est donc depuis Paris La Défense Arena (Hauts-de-Seine), une salle à la capacité d’accueil impressionnante, que le candidat LREM poncera un discours qu’il travaillera avec soin jusqu’à la dernière minute en raturant et en modifiant ses phrases. Une relecture minutieuse devenue un véritable rituel pour celui-ci avant chaque prise de parole, comme l’a rapporté Le Parisien ce samedi.
Rien d’étonnant pourtant pour cet amoureux des mots, qui a toujours aimé convaincre, ou plutôt séduire, avec des tirades dignes des plus grands auteurs grecs. “Dans les grandes enceintes comme celle-là, il faut une dramaturgie, avec un moment fort au début, puis à la fin. Il faut aussi jouer sur le rythme, les pauses et les variations de ton”, a confié en ce sens un proche de l’actuel locataire de l’Élysée. Le compagnon de Brigitte Macron n’hésitera pas non plus à agrémenter son texte de grandes références historiques afin de toucher ses concitoyens en plein cœur, comme l’a souligné cette même source : “Les Français sont un peuple assez peu rhétorique, ils aiment quand on cite Jaurès, de Gaulle ou Mitterrand par exemple.”
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Discours politiques : à chaque candidat sa petite manie
Tout comme Emmanuel Macron, tous les candidats à la présidentielle ont leur propre rite avant de prendre le micro. Comme l’a indiqué Le Parisien, Éric Zemmour apprécierait par exemple de relire son texte à haute voix afin de se caler sur le bon tempo. Pour Henri Guaino, qui a corédigé de nombreux textes de Nicolas Sarkozy, intercaler des moments de silence est aussi important : “ Un bon discours politique, c’est parler des choses avec des gens qui sont devant vous, mais aussi avec ceux qui ne sont pas là. Ça ne demande pas de la frénésie, mais le silence de la communion”, a-t-il assuré à nos confrères.
Article écrit en collaboration avec 6Medias
Crédits photos : Eliot Blondet/Pool/Bestimage
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