Actrice connue et reconnue, Josiane Balasko a pourtant eu des débuts très difficiles. Souvent critiquée pour son physique, elle a beaucoup souffert de la pression médiatique.
Sexisme et grossophobie, Josiane Balasko a été victime des deux pires violences morales pour une femme connue de tous. Assumée à 100ù aujourd’hui et fière de son parcours, par le passé, la situation n’a pas toujours été aussi facile. Invitée dans En aparté sur Canal + ce mercredi 22 septembre, elle est revenue sur les pires critiques subies.
Bien consciente de ne pas avoir le physique des grandes bombes d’Hollywood, au fil du temps, Josiane Balasko a fait de sa différence une force. Lui donnant ensuite « une grande liberté » et des opportunités de carrière uniques. Une force très vite enviée par les autres, et notamment les femmes de ce monde.
Très critiquée à ses débuts, la maman de Marilou Berry a notamment été victime de sexisme et de grossophobie à plusieurs reprises. Celle qui a d’ailleurs le plus marqué Josiane Balasko n’est autre que la violente critique d’une rédactrice en presse féminine, « Je me souviens quand j’ai joué la première fois au café-théâtre, j’avais un one woman show où j’étais en minijupe. Et j’avais des cuisses assez rondes, c’est vrai. La critique qui est venue, la première, d’une journaliste d’un canard pour femmes, de mode, c’était : ‘Elle ose se mettre en mini jupe alors qu’elle a des grosses cuisses !' ». Des paroles marquantes, qu’elle regrette encore aujourd’hui, notamment pour ce manque de solidarité féminine :« Les femmes sont déjà souvent les premières gardiennes de l’ordre machiste. C’est bien fait, ils ont bien fait leurs trucs les mecs. Ils ont foutu des gonzesses pour garder tout ça ».
« On commençait tout de suite dans le gras »
Et si la situation est un peu différente aujourd’hui, que les femmes sont un peu plus solidaires entre elles, et encore, Josiane Balasko admet que le sketch n’était pas forcément de bon goût, « J’arrivais sur scène, j’avais comme accessoire une grosse caisse en bois, je plongeais la tête dans la caisse et je montrais donc mon cul au public. J’avais une petite culotte Petit Bateau, et ‘Baisse le capot, on voit le moteur’ était la première réplique. Je me relevais et je répondais ‘Et alors, ce n’est pas toi qui le graisse’. Bon, ce n’était évidemment ni féminin, ni de bon goût. On commençait tout de suite dans le gras ». Mais ce n’est pas une raison !
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la rédaction
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