« Elle me fait gerber » : Roselyne Bachelot violemment invectivée

Invité sur France Bleu Mayenne, Jean-Luc Bansard, un directeur de théâtre à Laval, a fait part de son désespoir face à la crise sanitaire et a violemment interpellé Roselyne Bachelot.

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  1. Roselyne Bachelot

C’est l’un des grands perdants de la crise sanitaire. Avec le secteur de la restauration, celui de la Culture peine à faire face aux difficultés, alors que les théâtres et les cinémas sont privés de public depuis le 30 octobre dernier. Très en colère, les professionnels n’ont pas hésité à exprimer leur détresse et leur indignation face à Roselyne Bachelot, qui tente d’apaiser la colère des professionnels. En vain pour certains. Excédé par ce qu’il appelle une « discrimination culturelle », Jean-Luc Bansard, le directeur du Théâtre du Tiroir (Laval) a ciblé directement la ministre de la Culture.

Invité de la matinale de France Bleu Mayenne, le comédien mayennais estime que la docteure en pharmacie défend mal son secteur. « Elle me fait gerber, elle a de belles déclarations d’amour pour les artistes. Quand on dit qu’on aime quelqu’un, il faut le montrer, le prouver« , s’est-il agacé. Le directeur de théâtre demande désormais la réouverture des établissements culturels, « moins dangereux pour la circulation du virus que les transports en commun, les supermarchés ou les lieux de culte. Les gens sont responsables. La culture est essentielle« .

Un appel à la désobéissance civile

Et attendant que sa parole soit entendue, Jean-Luc Bansard en appelle à la désobéissance civile, voire la rébellion. Le comédien et d’autres professionnels du secteur vont participer à l’opération nationale « théâtres ouverts », ce 30 janvier. Objectif : ouvrir tous les théâtres de France en même temps, pendant une heure, et accueillir le public avec des masques, du gel et de la distance. « Un acte de résistance«  pour inviter le gouvernement à décider d’une date de réouverture proche. « Beaucoup de compagnies vont mourir, des comédiens vont changer de métier », s’est inquiété Jean-Luc Bansard. « Dans le monde d’après, il n’y aura que les institutions culturelles d’Etat et des grosses collectivités qui vont pouvoir offrir des oeuvres d’imagination ».

Crédits photos : Jacques Witt/Pool/Bestimage

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