Une enquête sur les affaires fiscales de Dominique Strauss-Kahn est diffusée dans l’émission Cash Investigation, ce jeudi 7 octobre sur France 2. Après un coup de gueule du principal concerné sur Twitter, c’est au tour d’Élise Lucet de prendre la parole.
Ce jeudi 7 octobre, l’émission Cash Investigation présentée par Élise Lucet diffuse un numéro spécial sur les affaires fiscales de Dominique Strauss-Kahn. Ce qui n’a évidemment pas plu au principal intéressé. Avant même que le sujet ne soit diffusé, l’ancien directeur général du FMI s’est empressé de publier un tweet pour démentir les informations présentées : « Quand la méchanceté devient mensonge », peut-on lire. Contactée par Puremédias, la présentatrice de France 2 a vivement critiqué le geste de DSK alors que celui-ci a refusé tout contact lors du tournage : « Je lui ai laissé des messages partout […]. Malheureusement, il n’a pas souhaité répondre à nos questions« , a-t-elle expliqué.
Les explications avancées par Dominique Strauss-Kahn dans son tweet cinglant le rendent d’autant plus incompréhensible. Et Élise Lucet ne s’est pas gênée de le faire remarquer : « Ce qui me frappe un peu, c’est répondre par un tweet de trois lignes, en décalage par rapport à ce que nous disons. C’est dommage. On le regrette. On aurait préféré un entretien en bonne et due forme« , a-t-elle déclaré. La journaliste déplore le tweet trop rapide de l’ancien directeur général du FMI, avant même d’avoir vu l’enquête. Son commentaire est « une espèce d’amalgame » selon la présentatrice de Cash Investigation.
Blacklistée par Dominique Strauss-Kahn
Pour se défendre, Dominique Strauss-Kahn a accusé les journalistes de l’émission de s’être mal renseignés : « Vos équipes de professionnels auraient pu vérifier que je suis résident fiscal marocain depuis 2013 et que j’y paye mes impôts. » Pour Élise Lucet, l’ex-directeur du FMI a mélangé les impôts sur les revenus et les impôts sur les sociétés, faussant ainsi l’enquête et son argument. Ce mardi 5 octobre, l’emblématique journaliste avait confié sur le plateau de C à vous avoir été blacklistée : « On avait un portable parisien, un portable marocain et un portable émirati. Mais il m’a mise sur liste grise, ou noire, ou rouge… En tout cas, il ne voulait pas que l’on se parle. »
Article écrit en collaboration avec 6Medias
Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage
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