Son ton monocorde, son manque d’empathie, son côté trop « techno »… Les motifs ne manquent pas pour critiquer Élisabeth Borne au sein même de sa famille politique. Selon Challenges, ils ont même inspiré à certains membres de la majorité un surnom sans équivoque.
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Elisabeth Borne
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Depuis sa nomination à Matignon, la greffe a du mal à prendre entre Élisabeth Borne et les Français. Idem avec une partie de la majorité. Le style rigide de la Première ministre ne fait clairement pas l’unanimité, comme le prouve le baromètre mensuel réalisé par Odoxa pour LCP, Public Sénat et la presse régionale dévoilé ce mardi 28 juillet, seulement 33% des sondés estiment qu’elle est une bonne cheffe du gouvernement. C’est dans ce contexte compliqué qu’elle s’apprête à faire sa déclaration de politique générale ce mercredi 6 juillet. Élisabeth Borne est même raillée dans son propre camp où certains n’hésiteraient pas à l’affubler d’un surnom peu flatteur.
En effet, selon Challenges, au sein même de la majorité, certains l’appelleraient « cyborne ». Un « méchant surnom » faisant comprendre qu’il « faut qu’elle se dégèle », décrypte le magazine. Ce surnom n’est pas sans rappeler celui de « Cyborg » qui avait été donné à Jordan Bardella, comme l’avait révélé L’Express en octobre 2020. « Je lui ai dit : ‘Ça suffit ! Ne mets pas ta cravate tous les jours, souris, détends-toi' », avait expliqué, à l’époque, le journaliste Pascal Humeau, qui s’était chargé de son média training. Pour réchauffer l’atmosphère, faciliter le début du quinquennat et faire peut-être disparaître ce vilain surnom, la Première ministre multiplie les gestes pour tenter d’apparaître plus détendue et plus humaine.
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« Cyborne » réussira-t-elle à faire oublier son surnom ?
En plus de rencontres « opération de charme » avec les éditorialistes du tout-Paris dévoilées par Marianne et d’une interview-vérité avec Ruth Elkrief diffusée le 23 juin, celle qui n’a été élue qu’avec 52% des voix au deuxième tour des élections législatives quelques jours plus tôt est allée plus loin en se laissant photographier par Paris Match en plein jogging. Le mode proximité est activité. « J’ai 61 ans. Ça fait quarante ans que je suis engagée au service de mon pays. J’ai des convictions. (…) Ceux qui me connaissent savent que je n’en dévierai pas… », déclarait-elle dans l’hebdomadaire. De quoi rehausser son capital sympathie ? Dans ce genre de combat, rien ne sert de courir, il faut partir à point.
Article écrit en collaboration avec 6Medias
Crédits photos : Christophe Clovis / Bestimage
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