Édouard Philippe piégé à Versailles : ce repas qui a donné des sueurs froides à sa sécurité

Son rôle de Premier ministre n’est pas de tout repos. Le lundi 20 janvier, Edouard Philippe déjeunait à Versailles au côté de Nicole Belloubet. Mais à en croire une publication Facebook citée ce mardi 4 février par nos confrères de Libération, ce repas ne s’est pas passé comme prévu. Sous les serviettes des politiques, des messages de Gilets jaunes…

En devenant le bras droit d’Emmanuel Macron, Edouard Philippe a décidé de faire face aux crises sociales au côté du président de la République. « Je n’ai aucun problème à écrabouiller »,a lancé le Premier ministre à ses ministres. Mais le lundi 20 janvier, Edouard Philippe assistait à un déjeuner au sommet Choose France, au côté de Nicole Belloubet. La Garde des Sceaux et le ministre se sont rendus à Versailles. Ce mardi 4 février, nos confrères de Libération ont révélé – en s’appuyant sur une publication du groupe Facebook Toulouse en action – que ce repas ne s’est pas déroulé comme prévu. Il a même failli virer au fiasco. « Les Gilets jaunes étaient là », a précisé le groupe Toulouse en action.

Sous les serviettes de table des représentants du gouvernement, des messages d’avertissements. Parmi eux, notamment : « Les gilets jaunes triompheront, mettez-le vous en tête ». Une serveuse présente sur place , « Gilet jaune de la première heure », a expliqué la nature de ce stratagème. « Je me suis dit qu’il fallait que je fasse quelque chose », a-t-elle confié à Libération. En apprenant par le biais d’un ami qu’elle allait servir la table de Nicole Belloubet et d’Edouard Philippe, la jeune femme s’est armée de son téléphone pour rédiger ses pensées. Le lendemain, en croisant le chemin d’un « collègue Gilet jaune », elle apprend que ce dernier a prévu de laisser un mot sous la serviette du Premier ministre. Elle l’avait donc imité, en plaçant un mot sous la serviette de la ministre de la Justice. Les services de sécurité du boxeur de Matignon, prêts à le protéger, ont rapidement rappliqué. « Edouard Philippe a lu le mot, sa sécurité est venue autour de lui », raconte l’anonyme.

De son côté, « Nicole Belloubet a vu le mot mais l’a donné tout de suite à son équipe. Elle ne l’a pas lu ». La serveuse a précisé que le repas n’avait pas été saccagé. « Avec un autre collègue qui lui n’a pas mis de petit mot aux ministres, nous avons posé notre tablier et nous sommes partis », a-t-elle fait savoir. Mais si la Garde des Sceaux se souvient bien du mot qu’elle avait reçu lors de ce déjeuner, le mari d’Edith Chabre, lui, ne s’en rappelle guère. Mathignon insiste : le Premier ministre n’a pas « reçu un tel mot ».

Crédits photos : Eliot Blondet / Pool / Bestimage

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