Édouard Philippe à coeur ouvert sur sa maladie : “J’ai de la chance”

Édouard Philippe était l’invité fil rouge de l’émission Quotidien ce lundi 27 mars. L’occasion pour l’ancien Premier ministre de revenir sur sa maladie et d’expliquer une nouvelle fois qu’elle n’occasionnait aucune souffrance de son côté.

Il avait dit qu’il espérait ne plus avoir à parler de sa maladie après avoir évoqué son alopécie et son vitiligo début février sur BFM TV. Mais c’était peine perdue. Édouard Philippe a une nouvelle fois été interrogé sur son apparence physique dans Quotidien ce lundi 27 mars. Cette fois, c’est Maïa Mazaurette qui a évoqué son choix de communiquer sur sa nouvelle apparence. Ce à quoi l’ancien Premier ministre a rétorqué, visiblement interloqué par la sortie de la chroniqueuse : « J’aurais bien aimé qu’on m’explique comment j’aurais pu ne pas en parler ! »

En effet, ces maladies se caractérisent par la perte de ses poils, en plus d’une dépigmentation de ceux qui restent. « C’est évident, ça se voit », a confié le maire du Havre, avant d’ajouter : « Je ne vais pas le masquer, je ne vais pas mettre une perruque. Et je ne critique pas ceux qui le font. » S’il est conscient de faire « un métier de séduction et d’incarnation » et qu’évidemment « ça (l’apparence physique, NDLR) compte », Édouard Philippe a confié : « Moi j’ai de la chance. Cette dépigmentation de la peau et cette perte de mes sourcils, de ma barbe et de mes cheveux, intervien[nen]t à 50 ans. »

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Édouard Philippe prend le parti de l’humour

Le fondateur du parti Horizons a précisé : « J’ai 52 ans aujourd’hui. Ça a commencé quand j’en avais 49. Ce n’est pas grave », avant de prendre pour exemple certains cas plus extrêmes, comme des personnes touchées par la maladie à 15 ans : « C’est monstrueusement plus difficile à vivre quand vous avez 15 ans, quand vous n’êtes pas complètement à l’aise avec votre corps […] parce qu’il est en train de se transformer. »

Revenant ensuite sur l’importance de l’apparence physique dans la politique, celui qui ne cache pas ses ambitions pour la présidentielle de 2027 a indiqué : « Je fais là-dessus comme dans tous les autres sujets. Je fais confiance au bon sens, à l’intelligence de nos concitoyens. J’ai un vitiligo et j’ai une alopécie. Ça n’est ni douloureux, ni contagieux, ni dangereux.«  Et de conclure avec humour : « Si vous trouvez que ça me fait une sale gueule et bah, je n’y peux rien parce que c’est la mienne, comme dirait Johnny. Après, si vous pensez qu’il faut être un play-boy en France pour être élu, j’ai quand même quelques contre-exemples.«  Tout le plateau de Quotidien a alors éclaté de rire.

Article écrit en collaboration avec 6Medias

Crédits photos : Capture d’écran TMC

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Edith Chabre, femme d’Edouard Philippe, au Havre le 10 septembre 2020.

Directrice administrative de l’école d’architecture et de design Camondo, la discrète Edith Chabre est mariée à Edouard Philippe depuis 2002. Elle a toujours montré une grande indépendance par rapport à la carrière de son mari, rencontré sur les bancs de Sciences Po. A tel point que la maman de leurs trois enfants, Anatole (2003), Léonard (2005) et Sarah (2010), est restée vivre à Paris pendant qu’il s’installait à la mairie du Havre, avant de bouder Matignon.

Edouard Philippe et Gilles Boyer devant l’Assemblée nationale à Paris le 20 décembre 2017.

Ancien conseiller à Matignon, Gilles Boyer un l’ami de 20 ans. Lui aussi a grandi dans l’ombre de leur mentor politique Alain Juppé.

En avril 2021, il sort le livre Impressions et lignes claires (ed. JC Lattès) co-écrit avec lui. C’est leur troisième ouvrage ensemble après les polars politiques L’Heure de vérité et Dans l’ombre.

« Entre nous, il y a une harmonie de pensée sur la manière de voir la politique, d’aborder les sujets« , confie le député européen Gilles Boyer sur cette solide amitié. « Ils sont la première personne avec qui l’autre a envie de partager une information, une analyse », confirme un proche.

Michel Rocard et Nicolas Sarkozy à l’Elysée en mai 2008

Edouard Philippe n’a pas toujours été étiqueté à droite. D’abord militant pour le PS et Michel Rocard, dont il appréciait « le côté social-démocrate assumé » durant ses années Sciences Po, il finit par basculer de l’autre côté de l’échiquier.

Antoine Rufenacht, à Ajaccio le 6 février 2018.

Après avoir rendu sa carte du PS, Edouard Philippe se rapproche d’Antoine Rufenacht, maire du Havre. C’est lui qui souffle son nom à Alain Juppé au début des années 2000.

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