DonaldTrump attaqué sur son « obésité morbide » : il riposte

Ce lundi 18 mai, la présidente démocrate de la Chambre des représentants des États-Unis, Nancy Pelosi, a fait part de ses craintes quant au traitement à la chloroquine qu’a décidé de suivre Donald Trump. Elle a évoqué les risques et effets indésirables, en raison de son âge et son « obésité morbide ». Au lendemain de cette intervention, le principal intéressé a décidé de riposter.

Qui s’y frotte, s’y pique. Ce lundi 18 mai, Nancy Pelosi, la présidente de la Chambre des représentants aux États-Unis, a donné son avis sur l’usage de l’hydroxychloroquine par Donald Trump. Elle a estimé que ce traitement pouvait représenter un danger pour le président américain et avoir des effets indésirables, en raison de son âge de son « obésité morbide« . Des propos qui sont restés en travers de la gorge de l’époux de Melania Trump.

Alors qu’il s’exprimait face aux journalistes, ce mardi 19 mai, le président des États-Unis n’a pas tardé à riposter : « Oh, je ne lui réponds pas. Je pense qu’elle est une perte de temps », a-t-il estimé en préambule. Avant d’ajouter, visiblement touché par les mots qui ont été employés à son égard : « Ces gens sont malades, Nancy Pelosi est une femme malade. Elle a beaucoup de problèmes, beaucoup de problèmes mentaux », a déclaré le père de Tiffany Trump, dans des images relayées par BFM TV.

Donald Trump est médicalement « obèse »

En début de semaine, Donald Trump a en effet annoncé à la presse américaine qu’il prenait de l’hydroxychloroquine, « à titre préventif », contre le coronavirus. « Cela ne va pas me faire de mal », a-t-il affirmé. Avant de poursuivre : « C’est utilisé depuis 40 pour le paludisme (…) Beaucoup de médecins en prennent. » Le corps médical qui gravite autour du président des États-Unis a préféré prendre ses distances avec cette décision. Le Dr Anthony Faucy, l’un des plus célèbres immunologues américains, a quant à lui fait part de son scepticisme quant au fait de conseiller l’hydroxychloroquine comme traitement contre le Covid-19, ont indiqué nos confrères du Parisien.

D’autant que Donald Trump fait partie des personnes à risques, au regard de ses derniers bilans médicaux. Lors de son dernier examen complet, réalisé en février 2019, le président américain a dépassé le seuil officiel pour être considéré comme un obèse, avec un indice de masse corporelle (IMC) de 30,4. Il faut cependant que celui-ci soit de 40 ou plus pour que le patient entre dans la catégorie d’une obésité « sévère »… également appelée « obésité morbide ».

Crédits photos : Imago / Panoramic / Bestimage

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