Avec la mesure et la poésie qu’on lui connaît, l’ancien président américain Donald Trump s’en est pris au président de la République Emmanuel Macron et à sa rencontre avec le président chinois Xi Jinping son voyage officiel.
Chahuté à plusieurs reprises aux Pays-Bas, Emmanuel Macron n’est pas non plus complètement sorti des difficultés liées à son voyage officiel en Chine. Critiqué pour ses propos jugés polémiques sur la place de l’Europe face à la situation de Taïwan, le président de la République française doit désormais faire avec les attaques de l’ancien président américain Donald Trump.
Dans une interview accordée à la chaîne Fox News, ultra-conservatrice et très proche de Donald Trump, ce dernier s’en est pris à Emmanuel Macron avec le sens de la mesure et de la poésie qu’on lui connaît. « Macron, qui est un ami, est avec la Chine, en train de lui lécher le cul », a ainsi analysé l’ancien président américain, qui avait tenté pendant son mandat de bousculer l’ordre diplomatique, se rapprochant notamment pendant un temps du dictateur nord-coréen Kim Jong-un.
Trump slams Macron for giving China soft greenlight to invade Taiwan: "Macron, who's a friend of mine, is over with China kissing [Xi Jinping's] ass in China." pic.twitter.com/mddP4bYHZ4
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Emmanuel Macron en Chine : pourquoi a-t-il fait polémique ?
Si Emmanuel Macron est sorti fragilisé de son voyage officiel en Chine, c’est à cause de ses déclarations sur Taïwan, territoire indépendant revendiqué et menacé par la Chine. « La pire des choses serait de penser que nous, Européens, devrions être suivistes sur ce sujet et nous adapter au rythme américain et à une surréaction chinoise », a estimé le président de la République française en conférence de presse.
Ce plaidoyer pour une troisième voie européenne a été vu par beaucoup comme un signe d’affection à la dictature chinoise et un désaveu adressé à l’allié américain. C’est suite à ces propos que Donald Trump a fait sa déclaration fracassante au sujet d’Emmanuel Macron et de la diplomatie française. Une déclaration qui permet à l’ancien président américain de s’imposer un peu plus dans son pays comme le candidat des Républicains pour l’élection présidentielle de novembre 2024, mais également de détourner l’attention à l’internationale des poursuites judiciaires dont il fait actuellement l’objet.
Crédits photos : Backgrid USA / Bestimage
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