Dominique Farrugia se confie sans tabou sur sa maladie : "J'ai pesé jusqu'à 120 kilos"

Dominique Farrugia s’est confié sur son combat contre une maladie dont il souffre depuis trente ans, la sclérose en plaques, dans les colonnes du Parisien le samedi 9 octobre 2021.

  • Dominique Farrugia

Si Dominique Farrugia a longtemps caché sa maladie, il raconte désormais tout. Dans les colonnes du Parisien le samedi 9 octobre 2021, l’ancien des Nuls s’est confié sur le mal dont il souffre depuis plus de trente ans, la sclérose en plaques, maladie dégénérative du système nerveux central. Il est notamment revenu sur la prise de poids que celle-ci a causée. « Plus vous grossissez, moins vous bougez. Moins vous bougez, plus vous êtes gros. J’ai pesé jusqu’à 120 kg« , a déclaré l’auteur de Elle ne m’a jamais quitté, livre sur son combat face à la maladie publié aux éditions Robert Laffont le jeudi 7 octobre 2021. S’il a opéré une métamorphose entre temps, celui qui officie comme directeur du pôle fiction de la société de production Endemol Shine France est aujourd’hui diminué par la maladie : il se déplace en fauteuil roulant, une situation qui peut parfois causer des frustrations chez lui.

La mort d’un ami, le déclencheur ?

La sclérose en plaques continue de faire l’objet de recherches, notamment pour lui trouver un traitement. Si ses causes ne sont pas formellement identifiées, Dominique Farrugia a une idée ce qui aurait pu la déclencher chez lui : la mort de son camarade des Nuls Bruno Carette, en 1989. « Il n’avait que 33 ans. J’en avais 27. Ça a été un choc d’une grande brutalité. Selon les scientifiques, la SEP [sclérose en plaques, ndlr.] pourrait apparaître après une grosse période de stress« , avance l’ex-humoriste.

Après son diagnostic, le camarade d’Alain Chabat et Chantal Lauby tente de faire comme si de rien n’était : « Je suis dans le déni. J’ai 29 ans. Je mène une vie dont je n’aurais jamais osé rêver. Je fais ce que j’aime : écrire, produire, jouer. J’ai des amis fantastiques, avec qui on travaille comme des brutes à l’époque des Nuls […] On fait la fête, il y a de l’alcool, de la cocaïne. Je ne veux rien m’interdire. Et surtout, ne pas m’interdire de continuer de rêver de sortir de mon milieu social.« 

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