Le 18 juin, le sous-marin Titan a implosé dans l’océan Atlantique avec cinq personnes à son bord, alors qu’il amorçait une descente vers l’épave du Titanic. Ce mercredi 5 juillet, l’Insider a dévoilé un clip promotionnel parue en 2018, dans laquelle le PDG d’OceanGate, l’entreprise à l’origine de la conception de l’appareil, avait livré quelques secrets de fabrication pour le moins sujet à la controverse.
Paul-Henri Nargeolet, Stockton Rush, Hamish Harding, Shahzada Dawood et Suleman Dawood. Tels sont les noms des cinq passagers qui ont perdu la vie à bord du sous-marin Titan, le 18 juin dernier, alors que ce dernier avait effectué sa descente dans l’océan Atlantique, pour explorer l’épave du Titanic. Depuis l’implosion de l’appareil, une enquête s’attèle à déterminer les causes exactes de la catastrophe, mais ce mercredi 5 juillet, le média l’Insider a fait ressurgir des images pour le moins étonnantes : une vidéo promotionnelle publiée sur YouTube en 2018 par OceanGate, l’entreprise qui a fabriqué le submersible.
Sur ces archives, on voit notamment le PDG de la firme, Stockton Rush – qui a péri avec le Titan -, expliquer les rouages de la fabrication de son engin. Au moment de montrer l’assemblage de l’anneau en titane à la coque faite de fibre de carbone, l’homme d’affaires compare la colle, servant à l’assemblage des deux parties, à « du beurre de cacahuète ». À cette métaphore, l’explorateur ajoute également qu’en dépit de la « simplicité » d’utilisation de la substance, les passagers auraient tout de même « peu de chance de s’en sortir » si une erreur était commise lors de l’expédition.
Des doutes exprimés avant le départ
Si la plupart des victimes de l’implosion ont déboursé 250 000 dollars pour participer à l’expédition, l’une d’entre elles aurait toutefois fait part de ses craintes avant de partir, concernant la conception de l’appareil. Il s’agit du Français Paul-Henri Nargeolet. Le 28 juin dernier, le magazine Le Nouveau détective avait consacré plusieurs feuillets à cet homme, considéré comme le plus grand spécialiste au monde du Titanic. Cet ancien commandant du premier groupe de plongeurs démineurs au sein de la Marine nationale aurait confié à ses proches « avoir des réserves sur cet engin », estimant que ce dernier était « un peu trop expérimental ».
Pour autant, il n’aurait jamais été question pour lui de faire marche arrière. Le 24 juin, dans les colonnes de 20 Minutes, la présidente de RMS Titanic (société américaine propriétaire des droits sur l’épave) avait confié : « À chaque personne qui lui posait des questions sur la sécurité, [l’explorateur] répondait : ‘Quand vous êtes dans un sous-marin à cette profondeur, au moment où vous réalisez qu’il y a un problème, c’est trop tard.’«
Article écrit en collaboration avec 6Medias.
Crédits photos : OceanGate Expeditions via Bestimage
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