Dans un reportage consacré à la disparition du petit Émile, âgé de deux ans et demi, nos confrères de Paris Match se sont rendus sur les lieux de la disparition afin d’interroger les habitants et de découvrir l’endroit par eux-mêmes. L’occasion d’apprendre que cette disparition n’est pas le seul drame vécu par cette famille.
La disparition du petit Émile, âgé de deux ans et demi, et survenue le 8 juillet dernier, n’est pas le seul drame que sa famille a pu vivre au cours de ces dernières années. Profitant de la réouverture, très limitée, du hameau du Haut-Vernet, lié au village du Vernet ces derniers jours, nos confrères de Paris Match sont allés à la rencontre des habitants de la bourgade pour prendre le pouls de la situation directement chez les habitants et récupérer leurs avis, visions et hypothèses sur la situation qu’ils ont présentés dans un reportage publié ce jeudi 10 août.
Au cours de ce long papier, les journalistes de l’hebdomadaire ont rappelé que le village et sa région avaient connu plusieurs drames ces dernières décennies, dont certains qui ont directement impacté la famille du petit Émile, propriétaire de beaucoup d’habitations de la région depuis plusieurs générations : « En 2019, un incendie dévaste une partie des bâtiments, dont la maison de Philippe [Le grand-père du petit Émile, NDLR.]. Un acte volontaire, dira l’enquête sans qu’aucun responsable ne soit arrêté« . À la suite de cet incendie criminel, la maison de la famille du côté maternel du petit garçon est bâchée, la reconstruction étant toujours en cours. Un évènement qui fait dire à certains que le village serait maudit, une expression horripilante pour le maire de la localité, qui n’hésite pas à s’exprimer auprès des médias.
Depuis la disparition de l’enfant, le village du Vernet draine toutes les peurs, tous les fantasmes. Notre reportage. https://t.co/44x9eMMpwt
Disparition d’Émile : le ressenti des habitants
Du côté des habitants et des villageois, des questions se posent également. Si tous déplorent la disparition du bambin, beaucoup s’interrogent sur le comportement de la famille, restée discrète et muette, refusant de s’exprimer auprès des médias, et tout particulièrement sur celui de la grand-mère, qui pour certains pose problème : « Aujourd’hui, les gens ne comprennent pas que la grand-mère aille faire son marché, qu’on la voie à la piscine. C’est ce que disent les gens… Si moi, je perdais mon petit-fils et qu’on interrompait les recherches [cela a été décidé du 13 au 25 juillet dernier, NDLR.], j’aurais été dans tous mes états, j’aurais utilisé les journalistes ! » raconte une habitante du village installée à la terrasse du bistrot, avant qu’un voisin ne proteste et explique : « Les enquêteurs et le préfet leur ont conseillé de ne pas parler à la presse. Ils ne veulent pas entraver le cours des investigations« a-t-il alors indiqué. Reste que face à cette situation, beaucoup sont encore perplexes face à la réaction de cette famille.
Crédits photos : Capture écran Facebook
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