Lundi 31 janvier 2022, Appel à témoins a remis en lumière l’affaire de la disparition de Léa Petitgas à l’hiver 2017. Cette dernière aurait quitté son domicile avec son téléphone portable. Peut-on retracer son itinéraire grâce à ce dernier ?
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Le 13 décembre 2017, Léa Petitgas passe la soirée en compagnie d’un de ses amis. Les deux jeunes dessinent, comme ils le font souvent, puis le jeune homme quitte l’appartement nantais de son amie vers 23h30. Des éléments de l’enquête démontrent que Léa Petitgas a passé la nuit chez elle, sans que rien de suspect ne soit vu ou entendu par les voisins de son petit immeuble. Le lendemain matin, elle aurait quitté son domicile rue La Motte Picquet entre 8h15 et 9h10. Elle serait partie vêtue d’un pantalon bleu, d’une veste kaki, d’une écharpe et d’un bonnet blanc. Sa trace est définitivement perdue après 9 heures, lorsque son téléphone portable borne pour la dernière fois dans cette rue très animée du centre ville. Son téléphone peut-il encore être exploité à ce stade de l’enquête ? Une question que se posent les experts dans Appel à témoins, lundi 31 janvier 2022.
Un téléphone éteint
Les derniers déplacements de Léa Petitgas sont connus grâce à son portable. « Elle accroche un relais en bas de chez elle » en quittant son domicile le matin du 14 janvier 2017, apprend-t-on dans le reportage d’Appel à témoins qui lui a été consacré. La veille, elle a un ultime appel téléphonique avec son père, Christophe Petitgas. Après ce dernier contact, le téléphone s’éteint. La jeune femme reste injoignable pendant plusieurs jours, jusqu’à ce qu’un gendarme informe sa famille de sa disparition. Renaud Gaudeul, procureur de la République de Nantes, revient sur ces derniers bornages, qui ont permis de déterminer que la jeune femme de 20 ans a bien passé la nuit chez elle avant de s’en aller le lendemain. Manifestement avec ledit téléphone, ainsi que son ordinateur portable, comme si elle se rendait au travail. Puis, plus rien. « Un élément qui peut être en contradiction, ou pas » avec la piste de la fugue, confie-t-il. « Une personne qui veut rompre de manière brutale avec ses fréquentations, avec sa famille, la première chose qu’elle va faire, c’est se débarrasser de son téléphone portable« , continue-t-il. À ce stade de l’enquête, il est impossible pour les forces de l’ordre d’utiliser l’appareil pour tenter de remonter la trace de Léa Petitgas, disparue depuis maintenant quatre ans.
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