Disparition de Delphine Jubillar : nouveau rebondissement dans l’enquête

L’affaire est loin d’être close. Si les avocats de Cédric Jubillar n’ont pas réussi à obtenir une remise en liberté sous bracelet électronique, l’une de leur demande vient d’être acceptée repoussant ainsi le procès du père de famille soupçonné d’avoir tué son épouse Delphine Jubillar.

Cédric Jubillar n’est pas près de sortir de prison, ni même de passer devant la Cour d’Assises du Tarn, à Albi. À la demande de ses avocats, la chambre d’instruction de la cour d’appel de Toulouse a mis à la disposition de la défense la totalité des écoutes téléphoniques menées lors de l’enquête, d’après les informations du site Centpourcent.com. Dès lors, Audrey Assemat et Coralyne Chartier, les juges d’instruction en charge du dossier, doivent rendre accessibles ces fichiers dématérialisés à l’ensemble des parties.

Ainsi, « l’ordonnance de mise en accusation n’interviendra pas cet été » puisque Cédric Jubillar serait encore loin d’être renvoyé puis présenté devant la Cour d’Assises du Tarn, à Albi, indique à nos confrères une source judiciaire toulousaine. Avec cette demande, la défense tente « une manœuvre dilatoire », déplorent des sources proches de la défense, lui reprochant de voir reporter le procès. Un avis partagé par la partie civile : « La défense multiplie les demandes d’actes tardives pour arriver au moment où Cédric Jubillar devra être relâché de détention provisoire« .

Pourquoi Cédric Jubillar voit ses demandes de remise en liberté refusées ?

Présumé innocent, Cédric Jubillar est le principal suspect dans la disparition de son épouse Delphine Jubillar, survenue en décembre 2020 à Cagnac-les-Mines. Placé en détention provisoire depuis à la prison de Seysses près de Toulouse depuis le 18 juin 2021, il est soupçonné d’avoir tué l’infirmière, bien que son corps n’ait jamais été retrouvé. S’il ne cesse de clamer son innocence, le père de famille voit toutes ses demandes de remise en liberté – dans l’attente de son procès – rejetées.

La dernière en date remonte au 27 juin dernier. Dans son dernier arrêt, « la chambre de l’instruction estime que la durée de la détention provisoire de Cédric Jubillar ne dépasse pas de délai raisonnable compte tenu de la gravité des faits qui lui sont reprochés et du nombre considérable d’investigations mis en œuvre » dans cette affaire, rapporte Le Parisien. À cela s’ajoute que Cédric Jubillar ne dispose pas – à ce jour – de logement répondant aux normes d’une éventuelle mesure d’assignation à résidence sous bracelet électronique.

Crédits photos : Capture d’écran / Facebook

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