Dans le cadre de la disparition de Delphine Jubillar, les juges d’instruction chargés de l’enquête ont acté un procès à venir de Cédric Jubillar devant la cour d’assisses du Tarn. Les avocats du principal suspect ont décidé de faire appel de cette décision mais aussi de contre-attaquer avec un dépot de plainte.
Un nouvel élément dans l’affaire liée à la disparition de Delphine Jubillar. Ce mardi 21 novembre, les juges d’instruction ont décidé du renvoi de Cédric Jubillar devant la cour d’assises du Tarn, dans la foulée des réquisitions du parquet de Toulouse. Cependant, dans l’ordonnance composée d’une soixantaine de pages, une phrase a particulièrement attiré l’attention des trois avocats du plaquiste-peintre, rapporte Le Parisien. Il s’agit de : « L’ensemble des éléments recueillis lors de l’information judiciaire démontrent que Cédric Jubillar est l’auteur du meurtre de son épouse, qu’il est le dernier à l’avoir vue vivante ».
Jean Baptiste Alary, Emmanuelle Franck et Alexandre Martin y ont vu « une violation de la présomption d’innocence ». « Cette ordonnance de mise en accusation est une violation intolérable de l’État de droit », ont ajouté les avocats lors d’une conférence de presse, d’après nos confrères du Parisien. Ils ont ainsi annoncé leur intention de déposer une plainte pour « violation des règles de déontologie », contre les deux juges d’instruction, face à cet écrit « noir sur blanc » qui affirme que Cédric Jubillar « est le meurtrier alors qu’il n’a pas été jugé », relate également BFM TV. Une autre sera déposée devant le conseil de la magistrature contre le représentant du parquet.
Les avocats de Delphine Jubillar ont fait appel de son renvoi devant la cour d’assises
Ce mercredi 22 novembre, les avocats de Cédric Jubillar ont fait part de leur volonté de faire appel du renvoi de leur client devant les assises pour le meurtre de son épouse Delphine, disparue depuis décembre 2020. « Nous exploiterons tous les recours à notre disposition pour démontrer la vacuité de ce dossier », a notamment déclaré Alexandre Martin à l’AFP. Par la même occasion, il avait rappelé que leur client, présumé innocent des faits qui lui sont reprochés, « clame son innocence » face à un dossier « vide ». Désormais, comme l’indiquent nos confrères de BFM TV, la chambre d’instruction de la cour d’appel est amenée à statuer, à huis clos, sur cet appel. Deux possibilités s’offrent à elle : elle peut valider l’ordonnance de renvoi, et le procès aura lieu fin 2024 ou début 2025, soit elle l’invalide et un non-lieu sera prononcé.
Crédits photos : Capture d’écran TF1
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