Pierre-Jean Chalençon monte au créneau. Accusé d’avoir organisé des dîners clandestins, le collectionneur nie catégoriquement et se dit victime d’un « guet-apens » sur le plateau de Touche pas à mon poste sur C8.
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Pierre-Jean Chalençon
Dans le viseur. Lors d’un reportage diffusé sur la chaîne M6, Pierre Jean Chalençon est directement accusé d’avoir organisé des dîners clandestins en présence de plusieurs ministres du gouvernement, au sein du palais Vivienne, à Paris. Invité sur C8 dans l’émission Touche pas à mon poste ce lundi 5 avril, le collectionneur a nié en bloc ces accusations, comme le rapporte BFMTV. « Je n’ai jamais organisé aucune soirée clandestine, surtout pas avec des ministres » ni « avec quelques politiques qu’ils soient » a fait savoir Pierre-Jean Chalençon par téléphone, « j’ai l’impression qu’on essaye de me faire porter le bouc émissaire ou qu’on essaie d’utiliser mon nom et mon image pour faire tomber le gouvernement« .
En colère, l’antiquaire bien connu des téléspectateurs de l’émission Affaire conclue sur France 2 a fait valoir un argument. « Je n’ai pas de cuisine depuis quatre mois, je ne vois pas comment j’aurais pu faire des soirées », a-t-il expliqué, qualifiant cette situation d' »abracabrantesque ». Dans l’incompréhension, Pierre Jean Chalençon s’est déclaré « très triste de la façon » dont il a été « traité », et se dit au coeur « d’une sorte de guet-apens, de coup monté ». L’acolyte de Sophie Davant a annoncé vouloir porté plainte. Evoquant cette soirée de jeudi 1er avril, il a juste expliqué être en compagnie de « quelques personnes, il y avait neuf personnes ». Son avocat, Me Jean-Luc Chetboun était préalablement monté au créneau pour évoquer « l’humour de son client ». Selon lui, Pierre Jean Chalençon maniait simplement “avec brio le sens de l’absurde” quand il a déclaré que des membres du gouvernement participaient à des repas clandestins.
Un an de prison et 15 000 euros d’amende
Ce dimanche 4 avril, le Parquet de Paris a annoncé l’ouverture d’une enquête pénale pour mise en danger d’autrui et travail dissimulé. L’objectif étant de “vérifier si des soirées ont été organisées en méconnaissance des règles sanitaires et de déterminer quels en ont été les éventuels organisateurs et participants”. D’après nos confrères de BFMTV, les organisateurs de dîners clandestins risquent gros. Ils encourent un an de prison et 15 000 euros d’amende. Plusieurs ministres ont réagi à cette affaire. “Si des ministres ou des députés ont enfreint les règles, il faut qu’ils aient des amendes et qu’ils soient pénalisés comme n’importe quel citoyen” a confié Marlène Schiappa. De son côté de Bruno Le Maire a affirmé que « tous les ministres, sans exception, respectent la règle et aucun n’estime avoir quelque passe-droit que ce soit. »
Crédits photos : JLPPA / Bestimage
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