Le professeur Didier Raoult a accordé un long entretien à BFMTV jeudi 30 avril au soir. Il est revenu sur la chloroquine, mais aussi sur la stratégie mise en place à Marseille, ainsi que sur l’évolution de la pandémie. Il a évoqué le cas de la Chine, en qui il semble avoir confiance.
Didier Raoult, le célèbre infectiologue de Marseille, qui recommande la chloroquine dans le traitement du coronavirus, était jeudi 30 avril sur BFMTV. Il a répondu aux questions de la journaliste Apolline de Malherbe. Elle lui a notamment demandé s’il estimait que le plus dur de l’épidémie, et de la pandémie, était derrière nous, s’il en voyait la fin. Il s’est refusé à faire des prédictions mais a tout de même souligné que la courbe épidémique n’était pas différente que pour d’autres maladies infectieuses.
Le professeur Raoult a également réagi face à la défiance concernant la chloroquine, qu’il dit être efficace contre le Covid-19. Il a soutenu les autorités sanitaires chinoises – les premières à communiquer des résultats satisfaisants sur le traitement conjoint de l’hydroxychloroquine et de l’azithromycine – sur ce point. « Il y a le monde des pauvres, des moins riches du Sud, qui ont utilisé la chloroquine, ensuite l’hydroxychloroquine et l’azithromycine, comme on a fait à Marseille, d’une manière massive, et qui ont des taux de mortalité très bas », a-t-il ainsi observé. « L’Extrême-Orient, la Chine, la Corée, des millions de gens ont été traités avec ça.«
Didier Raoult: "Je ne sais pas si les Chinois mentent plus que les autres, je n'ai pas de raison de le croire" pic.twitter.com/tQVClU6jaU
La Chine, pays foyer de la pandémie, a déclaré officiellement que moins de 5.000 personnes étaient décédées du coronavirus. Les politiques internationales ont mis en doute ce bilan. Pour Didier Raoult, il n’y a « aucune raison » de ne pas croire le gouvernement chinois. « On ne sait pas tout mais je ne crois pas qu’ils mentent plus que les Français… Tout le monde ment plus ou moins… Je ne sais pas si les politiques chinois mentent plus que les autres, je n’ai pas de raison de le croire », a-t-il expliqué. Ajoutant que la Chine, où il est allé en 2005, était très avancée en matière de lutte contre les maladies infectieuses.
Crédits photos : Capture d’écran – BFMTV
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