Depuis l’officialisation de la démission de Boris Johnson, ce jeudi 7 juillet, les réactions se succèdent sur les réseaux sociaux et en plateaux télévisés. The Mirror révèle ce vendredi qu’Elizabeth II ne serait pas la plus contente de voir son Premier ministre démissionner.
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Des Premiers ministres, Elizabeth II en a connu 15 depuis son arrivée sur le trône britannique, en 1952. Et si les départs de certains, tels que Winston Churchill ou Harold Wilson, l’ont parfois attristée, d’autres ne l’ont pas dérangée. Cela semble être le cas avec Boris Johnson, qui a annoncé sa démission en direct de Downing Street ce jeudi 7 juillet. N’ayant pas su convaincre le Parlement de lui accorder de nouveau sa confiance et après plusieurs scandales, dont le récent “partygate”, le politique de 58 ans a acté son départ lors d’une sobre conférence de presse. The Mirror révèle ce vendredi les raisons du désamour de la reine, qu’il voyait chaque mercredi depuis bientôt trois ans, à son encontre.
Car même si elle se garde bien d’exposer ses opinions politiques et de commenter les événements, Elizabeth II sait se faire comprendre par les nombreux experts royaux. Le fameux “partygate” qui a sérieusement entaché la réputation du chef du gouvernement britannique ferait ainsi partie des événements ayant contrarié la souveraine, qui vient de célébrer son jubilé de platine. Car c’est au moment où le prince Philip est décédé que des soirées festives organisées par celui que beaucoup surnomment “BoJo”, se tenaient en plein confinement à Downing Street.
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“La reine n’aime pas la malhonnêteté et la négligence”
Dans le Mirror, l’experte royale Ingrid Seward a tenté d’expliquer la position de la reine malgré les dérapages de son Premier ministre. “La reine doit être au-dessus de la politique. Je soupçonne que la reine éprouve une certaine sympathie maternelle pour Boris qui a le même âge que son plus jeune fils, le prince Edward”, a-t-elle notamment souligné, avant de revenir sur la rencontre de Boris Johnson avec la reine. “Elle l’a rencontré pour la première fois lorsqu’il était maire de Londres, puis ministre des Affaires étrangères. Lorsqu’il a été nommé Premier ministre, elle était donc au courant de son côté provocateur, de sa vie privée problématique et de sa propension à cacher une partie de l’histoire”, pointe Ingrid Seward.
Alors même si l’époux de Carrie Johnson peut parfois lui faire penser à son cadet, également expert en scandales, Elizabeth II reste une femme de principe. “La reine valorise avant tout l’honnêteté, l’intégrité et le devoir. Elle n’aime pas la malhonnêteté, la vanité, la négligence et le manque d’attention aux détails”, rappelle l’experte dans le Mirror.
Crédits photos : Agence / Bestimage
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