Ces derniers jours l’affaire Delphine Jubillar a connu de nombreux rebondissements. Plusieurs détails ont été dévoilés et en parallèle, son époux Cédric Jubillar a été mis en examen pour homicide volontaire sur conjoint et placé en détention provisoire. Voici les 8 choses à savoir absolument sur ce mari décrié.
Six mois après la disparition de l’infirmière et mère de famille, dans le Tarn en décembre 2020, l’affaire Delphine Jubillar a pris une autre tournure. Des nouveaux éléments ont été dévoilé sur l’homme qui partagé sa vie. Voici les 8 choses à savoir absolument sur son mari Cédric Jubillar.
1. Mis en examen pour « homicide volontaire »
À l’issue de 48 heures de garde à vue, son mari Cédric Jubillar a été mis en examen pour « homicide volontaire par conjoint » ce vendredi 18 juin. Il a ensuite été placé en détention provisoire. Le suspect, qui reste présumé innocent, encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
2. Il conteste les faits
Durant son interrogatoire, l’homme de 33 ans a continué de nier les faits malgré les incohérences dans son récit soulignées par les enquêteurs. Selon le scénario criminel envisagé par la justice, c’est une « profonde blessure narcissique » du mari de l’infirmière qui l’aurait poussé à l’acte.
3. Un homme « brutal » et « grossier »
Cédric Jubillar est décrit comme un homme « brutal » et « grossier ». Il vivait très mal la séparation souhaitée par sa femme : « Il tentait de reconquérir son épouse de manière particulièrement agressive et intrusive », a expliqué Dominique Alzéari lors de la conférence de presse. Avant d’ajouter qu’ « il pouvait se montrer agressif y compris envers ses enfants. Il avait organisé une véritable surveillance de son épouse.«
4. Sa nouvelle petite-amie
Depuis le début de leur relation il y a deux mois, elle est convaincue que le père de famille est innocent. Séverine L. a assuré que Cédric Jubillar était endormi au moment où son épouse a disparu : « Il m’a toujours dit ça. » Alors, « qu’on arrête de s’acharner sur moi et sur lui ».
5. Cédric Jubillar addict au cannabis
D’autres éléments viennent dresser un portrait peu flatteur de l’homme présumé innocent jusqu’au jugement définitif. Sa nouvelle petite-amie depuis deux mois, Séverine L. a fait des révélations étonnantes sur l’addiction de celui-ci au cannabis dans Le Parisien, ce samedi 19 juin. « Son truc, c’était le cannabis, l’herbe et le CBD. Mais jamais les drogues dures », confie-t-elle. Si elle dit ne l’avoir « jamais vu amorphe » durant leur temps passé ensemble, son attitude changeait brusquement quand il n’avait pas sa consommation régulière : « Dans ces cas-là, je le sentais nerveux, à cran. »
6. Parfaitement au courant de l’existence de l’amant de Delphine
Un autre détail est troublant dans cette affaire. Après avoir exprimé sa volonté de divorcer, une « séparation brutale et difficile » pour lui, Delphine, au contraire, était devenue une nouvelle femme. De l’aveu de ses amies, l’infirmière et mère des petits Louis et Elyah « avait changé d’attitude », « elle passait son temps sur son téléphone », « elle sortait davantage, faisait attention à elle, se maquillait davantage. » L’explication est simple : Delphine Jubillar avait rencontré un homme via internet. Mais son époux assurait ne pas avoir connaissance d’une liaison entretenue par cette dernière. Sauf qu’un SMS édifiant prouverait le contraire. « J’ai grillé Delphine ! », a écrit Cédric Jubillar à un correspondant le 16 décembre au matin. Quelques heures après, son épouse disparaissait, comme volatilisée.
7. « Le mec le plus connu du Tarn »
Avec l’ampleur qu’a pris « l’affaire Delphine Jubillar », son mari apprend à vivre avec sa nouvelle notoriété. Il semblerait même qu’il le vive plutôt bien puisqu’il s’amuse parfois à dire : « Je suis devenu le mec le plus connu du Tarn » comme le rapporte Le Parisien. Entre coups de téléphone, lettres ou messages mélangeant insultes et admiration de la part de femmes généralement, son nom est sur toutes les lèvres.
8. Banni de Facebook
L’une des jeunes femmes avec qui il aurait entretenu une liaison sentimentale virtuelle a même témoigné dans l’hebdomadaire Le Nouveau Détective. En réponse à son témoignage, l’homme a divulgué des photos intimes de cette personne avec son identité sur Facebook. « Si elle veut jouer avec moi, on va jouer… mais dans la cour des grands » a-t-il dit au Parisien le 12 juin. Depuis cet épisode, Facebook l’a banni. Sa réaction a simplement été : « Je suis interdit de réseaux sociaux…comme Donald Trump. »
Crédits photos : SCREENSHOTS
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