Ce mercredi 20 avril, en plein débat, Emmanuel Macron a tenu à préciser que son adversaire avait emprunté de l’argent en Russie pour sa campagne de 2017 et lui a ainsi demandé d’être transparente sur le sujet, face aux Français.
Après avoir évoqué le pouvoir d’achat, les deux candidats à la présidence de la République ont été amenés à s’exprimer sur le conflit qui oppose l’Ukraine à la Russie.
« Le rôle de la France est d’abord de soutenir pour résister, de soutenir l’Ukraine financièrement et en accueillant », a commencé par déclarer Emmanuel Macron. « Il faut intensifier et tenir cette ligne tout en veillant à ce que cette guerre ne s’étende pas. »
Le candidat a d’ailleurs estimé que l’Europe doit être avec la France « une puissance d’équilibre » afin d’amener la Russie au cessez-le-feu.
Marine Le Pen, elle, a exprimé sa « solidarité » au peuple ukrainien et salué son adversaire : « Les efforts que vous avez développés méritent d’être soulignés. »
La représentante du RN a aussi fait savoir qu’elle était « d’accord » avec l’ensemble des sanctions, à l’exception d’un possible blocus des importations de gaz et de pétrole russes, sujet de débat actuellement au niveau européen.
« J’ai exprimé une crainte… c’est que la Chine et la Russie deviennent des alliés étroits, une superpuissance économique, monétaire, peut-être militaire qui pourrait constituer un danger pour la France et l’Occident », a conclu Le Pen.
Très vite, Emmanuel Macron a tenu à rappeler que la candidate avait eu recours à un prêt auprès d’une banque russe.
« Vous dépendez du pouvoir russe et de Poutine », a-t-il lancé en direct, faisant référence au financement de sa campagne de 2017.
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Apolline Demarchelier
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