Dans une poignée de jours, le 6 mai prochain, ils seront réunis à Londres pour le couronnement de leur père, le roi Charles III. Une réunion qui ne semble pas être synonyme de réconciliation.
D’après les révélations du Guardian et du Daily Express, publiées mardi 25 avril 2023, les avocats du prince Harry soutiennent que le frère de leur client, le prince William, a conclu un accord financier et secret avec l’entreprise News Group Newspapers (NGN), qui détient deux tabloïds d’outre-Manche : le célèbre The Sun et l’ancien News of the World, fermé en 2011 à la suite de la divulgation de conversations téléphoniques privées, obtenues illégalement, entre Kate Middleton et William, en 2006.
« Une très grosse somme d’argent »
Cette affaire se serait conclue à l’amiable en 2020, grâce à « une très grosse somme d’argent », contre l’abandon des poursuites du groupe de presse devant la justice, selon les affirmations des avocats de Harry. Ceux-là ont transmis des documents qui le prouveraient à la Haute Cour de Londres.
Pour rappel, aux côtés d’autres personnalités, le duc de Sussex a attaqué ce groupe de presse people en justice, l’accusant d’avoir mis sur écoute plusieurs célébrités, dans la visée de décrocher et publier des « scoops ». Harry a aussi porté plainte car il n’a pas obtenu d’excuses de la part de News Group Newspapers.
C’est donc dans ce dossier juridique que les avocats de Harry mentionnent ce pacte entre l’aîné de ce dernier et la presse people.
Le groupe de presse visé dément, via son avocat, avoir passé un accord secret avec qui que ce soit, d’après les informations de l’AFP. De son côté, le palais de Kensington, qui représente le prince William, a refusé pour l’heure de faire le moindre commentaire sur ces allégations.
Cet accord ne serait pas une première pour la famille royale
Avant 2012, un tel accord, aurait déjà existé entre des « cadres supérieurs » du NGN et la famille royale britannique, dont la reine, toujours d’après ces documents juridiques. En échange d’excuses publiques de la part des tabloïds, la « Firme » aurait accepté de faire l’impasse sur des poursuites à leur rencontre, sinon de les retarder, notamment par crainte de revivre un « Tampon Gate ».
En 1993, une conversation téléphonique secrète entre Charles III, alors prince de Galles, et sa maîtresse Camilla Parker Bowles, aujourd’hui reine consort, a fait les choux gras de la presse. Les mots crus et la déclaration enflammée du fils d’Elizabeth II (« Je veux vivre dans ton pantalon. » / « Tu veux devenir une culotte ? » / « Non, un tampon hygiénique. ») alors marié à Diana Spencer, ont heurté l’opinion publique et l’image de la Couronne britannique.
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