Il y a sept ans, Philippe Hamidou, le frère de Dany Boon, est devenu pizzaïolo. Une affaire qui tourne bien, et qu’il a d’ailleurs maintenue en activité malgré le confinement. De quoi insurger un internaute, qui lui a reproché de tirer profit de la crise sanitaire.
La France est presque à l’arrêt en ce mois de mars. Alors qu’Emmanuel Macron a demandé aux citoyens de limiter au maximum leurs déplacements, de très nombreux établissements ont dû fermer leurs portes. Seuls les commerces indispensables – tels que les magasins d’alimentation, les banques ou les pharmacies – ont le droit de poursuivre leur activité. C’est le cas de Philippe Hamidou, le frère de Dany Boon, qui tient un camion à pizza. Le vendeur ambulant a été autorisé à continuer la vente et sillonner les routes de l’Armentiérois. « On en a passé des nuits blanches à attendre les autorisations officielles », souffle-t-il dans les colonnes de La voix du Nord. Mais comme bon nombre de ses confrères, le pizzaïolo de 49 ans a constaté une nette baisse d’affluence. Il y a quelques jours, il a en effet vendu une trentaine de pizzas un soir où il en délivre d’ordinaire le double, soit une soixantaine. « En temps normal, je gère huit commandes par quart d’heure. La je suis passé à trois pour qu’il n’y ait pas trop de monde devant le camion», explique le restaurateur.
Philippe Hamidou répond aux critiques de ses détracteurs
Phillippe Hamidou a pourtant trouvé une belle parade pour augmenter son chiffre d’affaires : il propose un service de livraison à destination des personnes fragiles. Une démarche bienveillante et solidaire, qui n’a pourtant pas convaincu tout le monde. Comme le révèle La voix du Nord, un internaute s’est dit révolté par les méthodes de l’homme d’affaires et l’accuse de se faire de l’argent sur la crise et la détresse de certaines personnes. Des accusations nauséabondes auxquelles le frère de Dany Boon s’est senti obligé de répondre. « Si nous sommes là, c’est parce que notre commerce aide les des gens, mais aussi parce que je veux sauver l’emploi de mes deux salariés », se défend-il ainsi. Mais le pizzaïolo n’est même pas sûr d’y arriver : « Pour le mois de mars, ça ira, nous ne sommes pas dans le négatif, je pourrais assurer les paies. Pour avril, on verra ». Une situation floue dans laquelle se trouvent de très nombreux chefs d’entreprises français.
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