Danse avec les stars : Fauve Hautot et Sami El Gueddari au cœur d’une vive polémique

La prestation de Fauve Hautot et Sami El Gueddari, le samedi 2 novembre sur TF1, a choqué une partie du public. L’Unafam a même rédigé une lettre ouverte à Gilles Pélisson, le PDG de TF1, pour en dénoncer le contenu.

Les téléspectateurs connaissent enfin le nom des deux finalistes de Danse avec les stars. Après neuf semaines de compétition, c’est finalement Sami El Gueddari et Ladji Doucouré qui devront être départagés par le jury et le public. Mais à l’approche du grand jour, l’un des couples de danseurs se retrouve au cœur d’une vive polémique. Le 2 novembre dernier, lors d’un prime spécial Halloween, Fauve Hautot et son partenaire de 35 ans avaient choisi de danser dans un décor d’hôpital psychiatrique. Une prestation scénique qui n’a pas été du goût de tout le monde. Dans une lettre adressée à Gilles Pélisson, le PDG de TF1, l’Union nationale des familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques (Unafam) s’est insurgée contre ce choix de mise en scène.

La polémique enfle autour de Fauve Hautot et Sami El Gueddari

Selon l’association, la prestation serait « extrêmement stigmatisante pour les personnes vivant avec des troubles psychiques ». D’abord parce que selon elle, le décor choisi par la production serait, bien que « prisé des cinéphiles », très « éloigné de la psychiatrie d’aujourd’hui ». D’ailleurs, l’Unafam regrette la manière dont la démence a été décrite par le duo de danseur. « Avant la performance, un mini-reportage sur l’entraînement est diffusé. Dans ce passage, la danseuse demande à son partenaire : “Je veux te voir les yeux injectés de folie, je veux te voir faire peur.” Une “folie” meurtrière, est-on en droit de penser. Comme si la folie était nécessairement violente », souligne l’organisation. Bien décidée a lutter contre les « clichés qui stigmatisent les personnes vivant avec des troubles psychiques », l’association ne compte pas en rester-là. Outre le PDG de TF1, Emmanuel Macron, Agnès Buzyn, la ministre de la Santé, et Roch-Olivier Maistre, le président du CSA, ont également été interpellés sur le sujet.

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