Mylène Farmer sur les pervers narcissiques
Cet album, plus grave que les précédents, reflète les ressentis de la chanteuse à « cette période où l’on assiste à la fin d’un monde », et qui la « sidère ».
« Cela crée un grand vide et un chaos mental. Un monde nouveau se profile dont on ne connaît pas bien les contours. La seule certitude, c’est que le passage d’un monde à l’autre risque de se faire dans la violence. C’est très angoissant », pour l’interviewée, qui explique être dans « l’introspection » et se poser une « question essentielle » : « Qu’est ce qui est important dans ma vie ? ».
Mylène Farmer avoue avoir « pendant longtemps » été « incapable d’écrire un seul mot ». « Je pensais tout arrêter », lâche-t-elle. Avant que l’inspiration ne surgisse, « d’un coup ».
L’artiste en dévoile un peu plus sur son processus d’écriture et ses sources d’inspirations pour écrire ses textes. Les hommes en sont « une grande » : « Ils sont tout à la fois attirants pour leur sexualité, leur ambition, leur grandeur d’âme et destructeurs par leur volonté de puissance, leur égocentrisme régressif, leur cruauté », liste-t-elle.
Puis Jérôme Béglé lance l’interprète de Désenchantée sur cette part de mystère qu’elle dégage, ou laisse planer. Cette atmosphère autour de son personnage, le « lourd secret » qu’elle dissimulerait. « Puisque c’est un secret, laissons-le planer », rétorque-t-elle, plus mystérieuse que jamais.
Mylène Farmer a aussi exprimé son opinion sur la question de la fin de vie, à laquelle elle est « depuis très longtemps sensible ».
« Il y a quelques années, j’ai rencontré Marie de Hennezel, femme incroyable, dévouée à ces personnes qui ont tant besoin d’être soutenues et accompagnées. » Et d’affirmer : « Alors oui, demander qu’on ‘assiste ma fin de vie’ est ce que je souhaiterais pour moi. »
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