Covid-19 : peut-on vraiment parler d’une cinquième vague ?

Invité dans l’émission Télématin vendredi 5 novembre 2021, Gilles Pialoux s’est exprimé sur la crise sanitaire de Covid-19.

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La crise sanitaire de Covid-19 continue de bouleverser l’Hexagone. Et pour cause, depuis le début de la pandémie, une majorité des Français a dû s’adapter aux nouvelles mesures imposées par le gouvernement pour tenter de baisser le taux de transmission. Du confinement en passant par le port du masque en espace public, le couvre-feu ou encore la distanciation sociale, force est de constater que le quotidien des citoyens a foncièrement changé depuis plusieurs mois. Le 12 juillet 2021, Emmanuel Macron annonçait d’ailleurs une nouvelle règle qui allait diviser les Français : la nécessité d’avoir un pass sanitaire pour accéder à certains lieux. Ce document, permettant de franchir la porte de certains établissements publics, exige l’obtention d’un test PCR ou antigénique négatif, ou un statut vaccinal complet. Une mesure mise en place pour inciter un maximum de personnes à se faire vacciner. Plusieurs mois plus tard, c’est l’arrivée de la saison hivernale qui inquiète le gouvernement. La raison ? Le seuil épidémique des virus est souvent atteint lorsque les températures sont négatives. À cette période de l’année, peut-on alors parler de quatrième vague ? Interrogé sur la question dans l’émission Télématin vendredi 5 novembre 2021, Gilles Pialoux a répondu en toute franchise.

Gilles Pialoux : « L’hôpital va mal »

« Il y a une augmentation de la circulation des infections « , a déclaré le chef de service des maladies infectieuses et tropicales à l’hôpital Tenon. Pour autant, Gilles Pialoux ne veut pas encore parler de nouvelle vague. « Il y a effectivement ce rebond de la quatrième vague, on ne peut pas parler de cinquième vague, car la quatrième ne s’est jamais tarie », a-t-il affirmé, avant d’expliquer que « l’hôpital va mal, et pas seulement en France ». A ce jour, le célèbre chercheur compte toujours sur la vaccination pour tenter d’éradiquer le virus. « De toute façon, on n’a pas fait le plein de la vaccination », a-t-il déclaré pour justifier l’augmentation du nombre de cas sur en France.

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