Épinglé pour sa garde-robe, Jack Lang peut être rassuré de recevoir le soutien de deux pointures de la mode. Samedi 7 décembre, nos confrères du Journal du dimanche ont révélé deux lettres de ces couturiers stars.
Sous le coup d’une enquête préliminaire pour avoir reçu en cadeau des costumes onéreux, Jack Lang n’est pas seul contre tous. Samedi 7 décembre, nos confrères du Journal du dimanche ont donné la parole à deux couturiers stars, Thierry Mugler et Issey Miake. Dans une lettre qu’il adresse à son « cher Jack », Thierry Mugler témoigne tout son soutien à l’ex-ministre de la Culture, ne comprenant pas « ceux qui s’offusquent ».
« Vous faites pleinement partie de la maison Mode, dont vous êtes l’un des plus brillants fleurons« , écrit ensuite Thierry Mugler. Et d’ajouter : « C’est une des raisons pour lesquelles les stylistes souhaitent vous demander de porter certaines de leurs créations ». En 1985, Thierry Mugler avait habillé le mari de Monique Lang d’une veste en col Mao, très remarquée à l’Assemblée nationale. Une fierté pour le créateur, comme il le déclare dans son courrier. Dans une autre lettre, le styliste japonais Issey Miake défend également Jack Lang. « C’est avec joie et fierté que je vous vois porter l’imper et les vestes que j’ai eu l’honneur de créer spécialement pour vous« , cite le JDD.
Pour Jack Lang, les ennuis avaient commencé en mars 2019. C’est alors que le parquet de Paris saisissait la brigade financière. Une enquête préliminaire pour « abus de biens sociaux »avait été ouverte le 12 mars dernier. L’ouverture des investigations avaient fait suite à des révélations accablantes de L’Obs et du Canard Enchaîné. Selon ces médias, l’ancien ministre de François Mitterrand et de Jacques Chirac avait reçu en cadeau près de 195 600 euros de costumes et de pantalons du couturier italien Smalto, entre 2003 et 2018 (à l’origine, la période visée était de 2013 à 2018). Le 4 décembre dernier, nos confrères révélaient que le montant de ces costumes s’élevaient, en réalité, à la somme de 500 000 euros. À la mi-novembre, une perquisition avait été organisée au siège parisien de Smalto.
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