Coronavirus : Matt Pokora en larmes, "Déçu et frustré de ne plus pouvoir faire ce que j’aime le plus au monde" (VIDEO)

Dimanche 8 mars, sur la scène du Zénith d’Amiens, Matt Pokora a craqué et pris le temps d’expliquer son ressenti à ses fans.

L’épidémie de coronavirus est bien loin d’être terminée. De nombreux événements et rencontres sportives ont été annulés. Et le gouvernement a pris la décision le dimanche 8 mars, d’interdire tout rassemblement de plus de 1000 personnes dans un espace confiné. Du coup, un grand nombre de concerts vont devoir être annulés ou reportés. Dès le départ, Matt Pokora était inquiet pour sa tournée. Il a exprimé cette inquiétude sur les réseaux sociaux, puis a dû revenir s’expliquer sur des propos jugés « complotistes ». Il faut dire, et on le comprend, qu’il se « faisait une joie » de retrouver ses fans sur scène.

Dimanche 8 mars, le compagnon de Christina Milian, et heureux papa du petit Isaiah, se produisait sur la scène du Zénith d’Amiens. Et cette date restera peut-être la dernière de cette partie de sa tournée Pyramide Tour. L’émotion était donc palpable. Le chanteur a pris le temps de se ressaisir, le dos au public, clairement bouleversé, puis il a expliqué : « C’est vraiment dur de ne pas pouvoir monter sur scène, aller voir mon public. Vous savez à quel point je travaille comme un chien pendant deux ans pour préparer un spectacle comme ça avec mes équipes, pour vous proposer le plus beau spectacle possible. Ce n’est pas égoïste, je sais qu’il y a des gens qui sont touchés par cette foutue maladie. Et je pense fort à eux. Vraiment, c’est pas égoïste, c’est juste humain en fait, d’être déçu, d’être frustré de ne pas pouvoir faire ce qu’on aime le plus au monde« .

| EXTRAIT| Beaucoup d’émotions ce soir sur scène pour @MPokora ✨? #pyramidetour pic.twitter.com/6mxZrveuWP

« Plein de sentiments qui se mélangent »

Matt Pokora continue : « On ne peut faire notre travail et faire ce qu’on aime. En fait, c’est un job, quoi. Y a des gens dans les salles de spectacles, d’être sur scène, c’est aussi leur job. Ils payent leurs factures, ils nourrissent leur famille avec ça. Et donc voilà, y a plein de sentiments qui se mélangent« . Et il conclut, en faisant une dédicace spéciale à ceux qui sont directement au contact de la maladie : « Et j’ai une grosse pensée pour le personnel hospitalier, les urgentistes, les médecins, les chercheurs« .

Source: Lire L’Article Complet