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Mardi 30 juin 2020, lors de son audition face à la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur la gestion de la crise du coronavirus, Agnès Buzyn a commenté ses propos polémiques tenus après le premier tour des élections municipales.
- Édouard Philippe
- Emmanuel Macron
- Anne Hidalgo
- Rachida Dati
Les temps sont durs pour Agnès Buzyn. Dimanche 29 juin 2020, l’ancienne ministre de la Santé a essuyé une défaite cuisante aux élections municipales. Candidate à la mairie de Paris face à Anne Hidalgo et Rachida Dati, celle qui fut mariée à l’un des fils de Simone Veil est arrivée en troisième position ne recueillant que 14,4% des voix. Pire encore, elle n’a même pas réussi à décrocher un poste de conseillère dans le 17e arrondissement où elle se présentait. De quoi boire le calice jusqu’à la lie. Lundi 30 juin, Agnès Buzyn était déjà devant les caméras et la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur la gestion de la crise du coronavirus. Elle était invitée à répondre aux propos polémiques tenus dans un article du Monde publié le 17 mars 2020. Elle affirmait alors que la « vague du tsunami était devant nous ». Alors candidate pour devenir premier édile de la capitale, elle qualifie au passage les élections municipales de « mascarade ».
« J’étais très fatiguée »
Interrogée par Eric Ciotti, rapporteur de la commission d’enquête, Agnès Buzyn a semblé irritée. « Écoutez sincèrement, j’avais passé une journée épouvantable, j’étais très fatiguée, on m’accusait sur les réseaux de n’avoir rien vu alors qu’au contraire je me suis battue pendant un mois alors que j’avais la réforme des retraites, la loi de bioéthique au sénat et la grève des hôpitaux. Ce que je voulais dire, c’est « arrêtez de dire que je n’ai rien vu, j’ai tout vu, j’ai tout préparé ». J’ai pressenti un danger bien avant les autres. Le premier ministre l’a perçu tout de suite avec moi, il m’a fait une confiance totale sur cette période. », affirme-t-elle. Elle a d’ailleurs confirmé avoir prévenu le Premier ministre, concernant les élections municipales, le 30 janvier. « Je lui ai dit, si cette épidémie progresse, et qu’elle arrive en Europe, si ça se trouve les élections ne pourront pas se tenir. Je m’en souviens parce que j’ai vu la tête du premier ministre. Ce n’était pas une alerte formelle », a-t-elle précisé.
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