Selon le Canard enchaîné, la compagne d’Olivier Véran, Coralie Dubost, pourrait se présenter pour présider le groupe LREM à l’Assemblée nationale, deux ans après avoir renoncé à briguer ce même poste.
Coralie Dubost présidente ? Ce n’est pas à Emmanuel Macron que la députée voudrait succéder, mais à Gilles Le Gendre dont la succession à la présidence du groupe LREM à l’Assemblée nationale doit avoir lieu en septembre. Selon les informations du Canard enchaîné qui emploie le conditionnel, l’élue de l’Hérault « pourrait, elle aussi, se lancer à l’assaut du groupe de l’Assemblée ». L’éventuelle candidature de la compagne d’Olivier Véran ferait monter à cinq le nombre de postulants déjà connus. Si elle se lançait dans la bataille, celle qui partage la vie du ministre des Solidarités et de la Santé, devrait affronter l’ancien ministre de l’Intérieur Christophe Castaner, l’ancien ministre de l’Écologie François de Rugy, la députée des Yvelines Aurore Bergé et le député de Seine-Saint-Denis Patrice Anato. D’après le Canard enchaîné, Coralie Dubost « évaue auprès de ses collègues l’idée d’une candidature ». L’heure n’est pas encore à l’officialisation.
« Si je devais annoncer une candidature, ce serait auprès de mes collègues, envers qui ma responsabilité serait totale », a précisé la principale intéressée au journal qui conclut en affirmant qu’ « elle est bien partie pour être candidate ». Mais attention à ne pas aller trop vite en besogne. En 2018, son nom avait circulé pour occuper le même poste. Finalement, elle avait fait le choix de ne pas y aller. « J’ai été très sollicitée par mes collègues, certains trouvaient qu’il était naturel, en tant que vice-présidente, que je me présente. J’y ai réfléchi en termes de continuité, je connaissais les dossiers. Cela pouvait être une option mais ce n’était pas la mienne », s’était alors justifiée Coralie Dubost dans les colonnes de Midi Libre. Elle avait à l’époque renoncé à son ambition pour être « plus présente sur le terrain ». Un argument qui pourrait être toujours valable en 2020.
Déjà pressentie en 2018
En tout cas, ce n’est pas par « dimension de protection » que la compagne du ministre en première ligne dans la crise contre le coronavirus avait renoncé à se présenter pour présider le groupe LREM à l’Assemblée il y a deux ans. « Il ne faut pas faire de la politique si on a envie de se cacher. Quoi que vous fassiez en politique, il y a des coups à prendre et avec ceux que j’ai pris cette année, j’ai le cuir bien tanné », avait-elle confié dans le journal local.
Crédits photos : Alain Robert/Pool/Bestimage
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