Comment Valérie Trierweiler a déstabilisé Anne-Elisabeth Lemoine dans C à vous

A la tête de C à vous depuis bientôt trois saisons, Anne-Elisabeth Lemoine se sent aujourd’hui chez elle sur le plateau de France 5. L’animatrice profite de ce confort pour évoquer son expérience et revenir avec le site du Figaro sur certains moments forts de ses dernières saisons à l’antenne.

Déjà joker de l’émission depuis septembre 2014, Anne-Elisabeth Lemoine a officiellement remplacé Anne-Sophie Lapix à la rentrée 2017. Depuis, C à vous se porte à merveille. Après plusieurs saisons à la tête de l’émission, l’animatrice se confie cette semaine au site internet du Figaro. Dans cette entrevue, elle revient sur certains moments marquants des dernières saisons, explique que « la confiance est venue petit à petit« , concède que le trac se fait ressentir à chaque rentrée et conclut finalement sur l’importance de la diffusion en direct, qui à ses yeux, reste indispensable.

« La vie, c’est du direct!, insiste Anne-Elisabeth Lemoine. À la télévision, il n’est pas possible de tricher. Il faut accepter de bosser sans filet parce que c’est alors que la vérité jaillit. » Le fait d’animer une émission en live peut cependant jouer quelques tours à ses équipes. Comme cette fois où, invitée sur le plateau, l’ex-première dame Valérie Trierweiler a glissé quelques consignes à son hôte avant le lancement de l’émission. « Elle m’a immédiatement dit: «On ne va pas parler de François Hollande», se rappelle Anne-Elisabeth Lemoine. J’ai regardé mes fiches et il n’y avait que des questions sur lui!« . Là où certains auraient peut-être cédé sous la pression, Anne-Elisabeth Lemoine, bien que prise au dépourvu, a su aller de l’avant. « J’ai dû m’adapter, confirme-t-elle. Il faut être plus malin. » De ces épreuves surmontées, elle tire aujourd’hui une conclusion: « Le direct ne me stresse plus du tout. »

Désormais « comblée » à la tête de C à vous, l’animatrice se félicite tout particulièrement de l’absence de « guerre d’égos » entre elle et ses chroniqueurs. Elle se réjouit par ailleurs de voir les audiences augmenter depuis son arrivée mais se garde bien de fanfaronner. L’expérience lui a appris à ne pas crier victoire trop tôt. « Je garde surtout en tête que rien n’est jamais acquis« . Une vision du métier forgée suite au conseil avisé de l’un de ses illustres confrères. Comme elle le glisse au Figaro, « Marc-Olivier Fogiel a dit à mon père qu’il fallait que je savoure [le succès] dans la mesure où cela n’arrive pas si souvent dans ce métier.« 

Crédits photos : François BERTHIER

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