Coluche : 35 ans après sa mort, retour sur cette blague qui avait enragé le Palais de Monaco

Le 19 juin 1986, Coluche mourait à l’âge de 41 ans. À l’occasion de ce triste anniversaire, son ami Michel Denisot s’est souvenu de lui dans C à Vous sur France 5 et a expliqué pourquoi l’humoriste s’était mis à dos le Palais Princier de Monaco.

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Les limites ? Coluche n’en avait pratiquement pas ! L’humoriste et comédien n’épargnait personne et savait rire de tout avec tout le monde, et c’est ce qui a construit sa légende. Mais le 19 juin 1986, le fondateur des Restos du Cœur mourait à l’âge de 41 ans à moto après avoir percuté un camion sur la route d’ Opio, près de Grasse. À l’occasion de cette triste célébration, les hommages pleuvent et de nombreux amis de celui qui s’appelait Michel Colucci à la ville se relaient dans les médias raconter leurs souvenirs de Coluche. Ainsi, vendredi 18 juin 2021, c’est Michel Denisot qui était présent sur le plateau de C à Vous sur France 5. Face à Pierre Lescure qui, lui aussi, avait bien connu Coluche lors de ses années passées à Canal+, l’ancien animateur du Grand Journal est revenu sur une anecdote. Si aujourd’hui elle parait insignifiante, à l’époque, elle avait valu à Coluche son licenciement de Radio Monte Carlo (RMC).

Coluche ne s’est pas plaint de son licenciement à RMC : « Il l’a fait par provocation »

En effet, parmi les victimes préférées de Coluche, on retrouvait la famille princière de Monaco et plus particulièrement Caroline. Sauf qu’en intégrant RMC en 1980, alors détenue à 17% par le Rocher, Coluche n’avait aucune intention d’épargner la jeune princesse. Lors d’une de ses premières interventions, il avait alors lancé : « T’as vu Monte-Carlo ? Non, j’ai vu monter Caroline ». Une blague qui, comme l’a rappelé Michel Denisot, a été très mal prise par les principaux intéressés. « Le lendemain, c’était fini », a-t-il raconté, expliquant ainsi que cette blague avait coûté à Coluche sa place au sein de la radio. Pour autant, Michel Denisot l’assure : Coluche ne s’était pas plaint du sort qui lui avait été réservé. « Il n’a pas défilé dans la rue pour dire que c’était une injustice, il savait parfaitement que c’était dans le cahier des charges. Il l’a fait par provocation », a-t-il indiqué dans un rire, visiblement ravi de partager des histoires au sujet de son ami.

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