Claude Sarraute était "aux abois" financièrement parlant : son geste radical pour sauver les meubles !

Quelques années avant sa disparition, en 2017, Claude Sarraute avait confié à nos confrères de"VSD" qu’elle rencontrait de très gros problèmes financiers à tel point qu’elle avait dû se passer d’objets chers à son cœur…

Femme de lettres et journaliste, Claude Sarraute s’est éteinte dans la nuit de lundi au mardi 20 juin 2023 à son domicile parisien à l’âge de 95 ans a annoncé son fils à l’AFP.

Plume aiguisée des rubriques « Spectacles » puis « Télévision » des colonnes du Monde pendant près de 35 ans, Claude Sarraute s’était fait connaître du grand public notamment par le biais des émissions auxquelles elle participait au côté de Laurent Ruquier, notamment les « Grosses Têtes » sur RTL ou encore « On a tout essayé » sur France 2.

Absente des médias depuis de longues années, Claude Sarraute s’était racontée dans un livre baptisé « Encore un instant » paru en 2017. Une autobiographie via laquelle l’auteure avait tenu à raconter « les bonheurs et les doutes de la fin de sa fin de vie ».

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De gros problèmes financiers

La preuve, Claude Sarraute avait notamment révélé rencontrer d’importants soucis financiers. Un sujet qu’elle avait accepté d’approfondir à l’époque au cours d’une interview accordée à  VSD : « J’ai été récemment aux abois. J’ai dû vendre un tableau de Zao Wou-Ki, d’une grande valeur », avait-elle confié. Et d’ajouter : « Si mes enfants m’emmerdent trop, je mettrai mon appartement en viager. […] J’imagine leurs têtes ! »

Enfin, la journaliste à la retraite s’était également livrée sur ses appréhensions à l’idée d’être nonagénaire : « Ce n’est pas la mort qui me fait peur, c’est le grand âge. Tout fout le camp ! Je suis menacée par le déam­bu­la­teur et je vois arriver le fauteuil roulant ! Heureusement, il y a encore la tête qui marche », avait-elle conclu. Une transparence à l’image de la personnalité franche de Claude Sarraute.

L.Z.

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