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Sur les pelouses de l’hippodrome de Longchamp, le Cirque de Paname présente un show ambitieux et novateur, entre Cirque du Soleil et Tim Burton.
Paris valait bien un cirque. Il y avait le Cirque du Soleil, le Cirque Plume… il faut maintenant ajouter le Cirque de Paname à la liste de ceux qui renouvellent la discipline. Car on est loin, très loin, des numéros à la papa, avec clowns un peu fatigués et animaux neurasthéniques. Le Cirque de Paname se veut « novateur et immersif ».
La troupe est installée dans un écrin spécialement conçu pour elle, un gigantesque dôme flambant neuf de 2 500 places et de plus de 5 000 mètres carrés construit sur l’hippodrome de Longchamp. Elle y donnera 120 représentations du Monde de Jalèya, le premier spectacle conçu et mis en scène par Ludovic Marcato, un ancien du Cirque du Soleil qui a aussi travaillé sur plusieurs productions de grande envergure (Mozart, l’opéra rock, Grease, Mugler Follies…). L’homme est à la tête d’une troupe de 34 acrobates, chanteurs et comédiens qui racontent, en tableaux, l’histoire d’Olivier, un jeune homme curieux qui découvre un coffret dans son grenier. À l’intérieur, une lampe à huile lui ouvre les portes d’un monde tour à tour fantastique et effrayant qu’il devra traverser au cours d’un voyage initiatique.
On l’aura compris, Le Monde de Jalèya est un spectacle tout public. Il ne comporte aucun dialogue. Seule l’image et la mise en scène racontent l’histoire – qui n’est pas une simple succession de tableaux, insistent les concepteurs. Chacun, même les spectateurs étrangers ou les plus petits, peut suivre la narration tout au long de numéros soutenus par une batterie d’effets spéciaux : odorama, air soufflé, projections d’eau, mapping, jeux de lumières et effets sonores dernier cri.
Une véritable superproduction qui porte aussi la griffe de Pepe Munoz, le chorégraphe et designer haut en couleur de Céline Dion qui a conçu les quelque 200 costumes portés par les artistes. Pour la sobriété, on repassera mais ce n’est évidemment pas le but des créateurs de Jalèya qui veulent en mettre plein les yeux du public. L’influence du Cirque du Soleil est bien sûr présente, mais elle n’est pas la seule. Ludovic Marcato se dit aussi marqué par l’univers de Tim Burton (la noirceur en moins) et la danse contemporaine, très présente pendant le spectacle.
Si tout se passe bien, on devrait retrouver le Cirque de Paname tous les ans pour une nouvelle création – l’équipe travaille déjà sur les deux suivantes. Et si les dieux sont avec elle, la troupe devrait prendre la route pour faire la tournée des zéniths hexagonaux. Si tu ne vas pas au Cirque de Paname, le Cirque de Paname viendra à toi !
Voir la bande-annonce :
https://youtube.com/watch?v=dW8xtH0DMGQ%3Frel%3D0%26showinfo%3D1
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