Christophe Castaner un “hypersensible” : “Il pleure tout le temps”

À chaque crise, il est en première ligne, solide comme un roc, pourtant Christophe Castaner serait un « hypersensible » comme l’expliquent les journalistes Jérémy Marot et Pauline Théveniaud dans leur livre « Le kéké de la République » (éditions Plon) dont Le Parisien publie les premiers extraits.

Il est le premier flic de France et pourtant, selon ses proches, c’est un « hypersensible ». C’est ce qui ressort du livre des journalistes Jérémy Marot et Pauline Théveniaud, « Le kéké de la République », publié chez Plon, qui raconte l’histoire de Christophe Castaner. Et au début ce n’était pas gagné. L’enfance de l’actuel ministre de l’Intérieur n’a pas été des plus idylliques. « Si mon père avait été moins radin, on aurait eu une vie plus sympa, plus radieuse », confie-t-il dans un extrait de l’ouvrage dévoilé par Le Parisien vendredi 28 février. Son entourage y fait le masque, et dresse le portrait d’un homme qui, en privé, peut lâcher totalement les armes.

« Il pleure tout le temps. Il pleure, il pleure, il pleure. Il pleure beaucoup. Tellement… Il est très émotif, très dans l’affect », explique un intime dans le livre. Un homme, deux visages. S’il peut lui arriver de craquer dans l’intimité, celui qui a suivi dès le début Emmanuel Macron dans sa campagne pourrait s’avérer redoutable, voir intraitable quand il est dans le jeu politique. Dans cette position, ce n’est plus lui qui laisse couler ses larmes, au contraire, c’est lui fait qui fait pleurer les autres. « Il a un vrai souci relationnel. Il peut être très cash, très direct. La première semaine de campagne que j’ai passée avec lui, j’ai pleuré quasiment tous les soirs parce que je le trouvais odieux », analyse dans le livre de Jérémy Marot et Pauline Théveniaud l’un de ses lieutenants qui a mené la bataille des régionales en PACA avec lui. Un ouvrage qui n’a pas peur de l’ombrage puisqu’il montrerait que le ministre de l’Intérieur a un tel tempérament qu’il ne serait plus en phase avec le Premier ministre.

« Ses relations avec son secrétaire d’Etat Laurent Nuñez ne sont pas toujours simples, surtout pendant la crise des Gilets jaunes. On apprend aussi qu’avec Édouard Philippe la lune de miel du début du quinquennat est aussi passée », résume Le Parisien. Le récit d’un personnage entre larmes et fermeté plus compliqué qu’il n’y paraît.

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