Ce dimanche 3 avril, Christophe Castaner était invité sur la « Matinale Week-End » de RMC. L’ancien ministre de l’Intérieur a évoqué ses doutes concernant l’élection présidentielle et la possible réélection d’Emmanuel Macron.
Les tensions montent à une semaine jour pour jour du premier tour de l’élection présidentielle. Les candidats enchaînent les meetings ainsi que les interviews auprès des journalistes, et sont plus que jamais présents dans l’esprit des Français. Les soutiens aux prétendants au statut de futur président de la République continuent également leurs éloges à l’égard de leurs candidats de cœur. C’est d’ailleurs le cas de Christophe Castaner. Ce dimanche 3 avril, le président du groupe LREM à l’Assemblée nationale était l’invité politique de RMC. L’occasion pour l’ancien ministre de l’Intérieur d’évoquer les ambitions d’Emmanuel Macron. Malgré les sondages plutôt en la faveur du président-candidat, l’époux d’Hélène Castaner reste conscient que l’actuel locataire de l’Élysée pouvait « bien sûr » perdre lors du premier ou du deuxième tour, prévus ces 10 et 24 avril. « Par nature, une élection n’est pas jouée d’avance« , a-t-il estimé. Pour lui, penser « que tout serait joué d’avance » est une faute politique. Il a d’ailleurs assuré : « L’humilité ne tue pas en politique au contraire de l’arrogance. »
Christophe Castaner n’a également pas épargné les opposants politiques d’Emmanuel Macron, même s’il a davantage visé la candidate du Rassemblement national. « Marine Le Pen s’est drapée d’une cape de banalité pour masquer ce qu’elle est, c’est-à-dire une candidate avec un programme d’extrême droite, où la question de la fraternité, par exemple, n’existe pas« , a-t-il déploré au micro de RMC. Il estime qu' »Éric Zemmour et Marine Le Pen sont les deux faces d’une même pièce« . Puis, il a tenu à illustrer ses propos : « Ils ne font campagne que contre Emmanuel Macron. Lui n’a pas cherché à mettre en cause untel ou un autre, mais il a cherché à parler de la France« , a souligné l’homme politique âgé de 56 ans.
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À l’instar de l’ancien ministre de l’Intérieur, Gabriel Attal a étrillé la campagne présidentielle menée par Marine Le Pen. Dans les colonnes du Journal du dimanche, paru ce 3 avril, le porte-parole du gouvernement a déclaré : « Élue, elle n’aurait d’autres choix que la matraque fiscale. Les Français seront trompés et taxés. Le Pen, c’est Noël au printemps, faillite pour les petits épargnants. » Bien que la tante de Marion Maréchal soit bien positionnée dans les sondages, l’homme politique âgé de 33 ans ne s’en inquiète pas, tout comme Emmanuel Macron. L’actuel locataire de l’Élysée est déterminé à être réélu, même si pour cela, il devrait ne pas « dormir« .
Article écrit en collaboration avec 6Médias.
Crédits photos : Capture écran RMC
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