Christine Bravo : Une hospitalisation qui vire à l'épouvante

Dans une clinique cannoise, la maman de l’animatrice a subi les pires sévices…

Si l’animatrice de 66 ans a le sourire à la télé, elle ne l’a pas toujours dans l’intimité. Surtout quand ça la touche de très près. Christine Bravo, discrète sur sa vie privée, évite de parler des problèmes de santé. On sait que son père, Antonio, réfugié espagnol, a été emporté par un cancer en 2010 à 79 ans, et que sa mère, Carmen Balaguer, est née en 1936. Mère de Mathieu (46 ans) et Clara (30 ans), qu’elle a eue avec l’écrivain Philippe Brunel, Christine a trois petits-enfants et s’est remariée en juin dernier avec Stéphane Bachot, chef d’entreprise. On pourrait donc penser que la blonde rigolote nage dans le bonheur. Pourtant, le dimanche 20 novembre, elle a fait de douloureuses confidences, s’insurgeant dans un premier temps contre les sévices subis par la mère de son amie d’enfance,

Cécile (96 ans), ancienne présidente de la Croix-Rouge, retrouvée le corps tuméfié, avec des plaies béantes à la clinique Clinéa (filiale d’Orpea) au Pré-Saint-Gervais (93), après avoir été hospitalisée suite à une fracture du col du fémur. Des mauvais traitements qui lui ont rappelé ceux que sa maman a subis récemment : « Je viens de faire sortir ma propre mère, 86 ans, de la clinique Oxford  de Cannes, elle y est restée un mois pour une soi-disant rééducation après une cimentoplastie. Elle était devenue impotente, elle ne pesait plus que 31 kg. Elle faisait soi-disant des séances de kiné ! Elle hurlait de douleur, appelait au secours, ne mangeait plus, je la retrouvais dans son fauteuil, endormie, la tête sur sa tablette… »

Une situation abominable qui n’est hélas pas rare. « Elle marinait longtemps dans sa couche, pleurait sans discontinuer », décrit l’écrivaine, outrée. « Depuis son retour chez elle, il y a sept jours, elle remarche. Elle remange. Alors, oui, c’est au prix d’aides à domicile 24 heures sur 24. Et d’un kiné tous les jours. Je pense à tous nos aînés seuls et indigents qui agonisent ce soir. Et je suis épouvantée…

ELSA CHEMOR

Source: Lire L’Article Complet