Charles Aznavour : ce suicide dont il n'a jamais voulu parler…

Ce 9 octobre, dans les colonnes de France Dimanche, le fils de Charles Aznavour fait des confidences intimes.

Deux ans que Charles Aznavour nous a quitté et son souvenir est toujours net pour les siens. Si sa mort a été très dure pour sa femme Ulla, son fils, Mischa explique cette semaine à France dimanche qu’il s’y était préparé… Lui qui explique avoir avoir mené « un travail » sur lui raconte que son papa aussi était un grand angoissé de la mort.

Charles Aznavour avait peur de la mort

Il en avait peur, explique le fils du chanteur. Et d’ajouter : « Quand on grandit dans une communauté qui a vécu un génocide, telle que la communauté juive ou arménienne, on ne peut pas être serein face à la mort. Avec tout ce que l’on nous raconte, on est forcément tous un peu névrosés ! »

C’est peut-être aussi pour cela que Mischa Aznavour est « content » que son papa n’ait pas vécu cette période de Covid-19. « Il serait devenu fou ! » dit-il même. Et d’ajouter : « Je pense que cela aurait été terrible pour lui, d’autant que ma soeur Katia a chopé le virus ! Cela l’aurait stressé de rester bloqué chez lui et de ne pas pouvoir aller chanter. Il n’aurait pas supporté qu’on le prive de sa liberté ».

Parce que rien ne pouvait arrêter Charles Aznavour, assure son fils. Infatigable, il « personnifiait la joie de vivre » se souvient Mischa. Il a toutefois aussi connu quelques périodes plus sombres… Comme celles du suicide de son fils, Patrick.

Ce suicide dont il ne voulait pas parler…

Ce drame « a toujours représenté une blessure profonde pour lui et il n’a jamais voulu en parler » explique Mischa Aznavour. De son côté, il confie à propos de son grand-frère : « Je l’ai connu, mais j’étais très petit, donc je ne m’en souviens pas très bien ! Et mon père a toujours été très secret à son sujet ».

En effet, comme le raconte l’héritier, « N’oublions pas que Patrick est le fruit d’une aventure avec une danseuse. Un jour, elle lui a révélé qu’il était le père de cet enfant et que le beau-père était violent. En plein milieu des années 60, il était un peu perdu ! Ce n’est que lorsqu’il a connu ma mère que mon père a commencé à mener une vie bien rangée ».

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